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Les origines (1817-1903)

Hyacinthe Dupuis exerce la profession de fabricant d'huiles et il va constituer une société avec son frère Adolphe Dupuis en 1846 :

5478.-D'un acte sous seings-privés, en date à Paris du 22 juin 1846, enregistré le 2 juillet par Leger, f^o 93, V^o, C^es 4 et 5.
Entre 1º M. Adolphe Dupuis fils aîné, demeurant à Paris, boulevard extérieur de Croullebarbe, 7;
2º et M. Hyacinthe Dupuis jeune, fabricant d'huiles, demeurant à Paris, rue du Pont-aux-Biches-St-Marcel, 4,
Il appert qu'il a été formé entre les susnommés une société en noms collectifs aynat pour objet la fabrication et éuration des huiles de graines, ainsi que le peignage des laines à façon;-que la raison de commerce et la signature sociales sont DUPUIS FRÈRES; -que les deux associés sont administrateurs de la société, qui a son siiège à Paris, rue du Pont-aux-Biches-St.-Marcel, 4; - et que la durée de la socie´té est fixée à 3 ans, à partir du 1er juillet 1846 au 1er juillet 1849.
ETIENNOT, mandataire.
rue Notre-Dame-des-Victoires, 10.

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Le Droit, Paris, 5 juillet 1846, p. 4.

Son fils Édouard Dupuis se fait connaître comme marchand de couleurs, au moins depuis 1877.

Chez Pathé ([1903]-décembre 1906)

Si l'on ignore la date de son arrivée chez Pathé, il est possible que le métier d'Édouard Dupuis l'ait conduit à être en contact, puis à intégrer la société. Quant à son fils Charles, il rejoint l'entreprise vers la même époque. L'intérêt de ce dernier pour le cinématographe remonte, au moins, au mois d'avril 1903, lorsqu'il dépose, avec Carl Wilhelm Schmidt, un brevet pour un "dispositif permettant la projection et la vision de vues stéréoscopiques fixes ou animées" (FR 331.406. 21/04/1903). Ainsi père et fils se retrouvent chez Pathé où ils vont vite occuper des places importantes. Les souvenirs d'Hughes Laurent permettent même de supposer que Charles est peut-être entré plus tôt que son père. On sait que Charles occupe successivement les places de chef du service commercial, puis d'ingénieur des usines de Vincennes (1904-1905) :

L'hiver 1904-1905 voit se terminer la construction du théâtre de la rue du Bois, tel qu'il apparaît encore aujourd'hui dans sa structure. A ce moment la direction du Théâtre passe aux mains de M. Dupuis, dont le fils dirigeait sur le plan technique le laboratoire de l'usine de la place du Polygone de Vincennes et M. Lépine devenait alors metteur en scène.

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LAURENT. 1947.

Est-ce Charles qui fait alors rentrer son père dont on ne trouve pas de trace antérieurement ? Toujours est-il qu'Édouard Dupuis remplace donc Charles, Jules Lépine à la direction des théâtres de prise de vues:

... Lépine, qui sera remplacé à la Direction des Théâtres de prise de vues par Mr. Dupuy [sic], dont le fils est ingénieur du laboratoire de l'avenue du Polygone.

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LAURENT, 1949.

Nous disposons d'une trace de cette responsabilité grâce au dossier que Camille Legrand envoie pour une demande de mission:

3 septembre 1906: Les vues des Alpes sont bonnes, nous éditons une affiche pour lancer cette bande. Signé: Dupuis.
[...]
1906 Japon.-Lettre adressée à Mme Legrand. Monsieur Charles Pathé me charge de vous informer qu'il a adressé à Monsieur Legrand, un télégramme de félicitations au sujet de son dernier envoi. Signé: E. Dupuis.

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Dossier Legrand. Archives Nationales F/17//17275.

 
Dossier Legrand.
Source : Archives Nationales F/17//17275.

Quant à Charles Dupuis, il assume la sous-direction des services cinématographiques, dès avril 1906.

Tentative de divulgation de secrets de fabrication. Dossier D2U6 149
source: Archives de Paris

C'est également au moment du procès qu'Édouard Dupuy, vers le mois de juin, va laisser la direction des théâtre de prise de vues :  

Vers le mois de juin 1906, Mr. Dupuy est remplacé à la Direction des Théâtres de prises de vues par Mr. Edouard Pathé.

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LAURENT, 1949. 5.

Au début de l'année 1906, Édouard, son épouse Caroline et son fils Charles sont recensés 36, rue des Minimes à Vincennes, mais peu après, ce dernier se marie avec Andrée, Juliette, Blanche Létrange et s'installe au 18, rue de Paris (Vincennes). Après le départ du père, c'est le fils qui va quitter l'entreprise Pathé en décembre 1906.

Il dévloppe également ses activités de chercheur et dépose plusieurs brevets pour des "appareils cinématographiques à entraînement continu" (372.231. 28/11/1906), pour une "bande cinématographique avec enregistrement phonique" (372.785. 20/12/1906), pour un "procédé d'éclairage, par réflexion, d'images sur fond brillant pour projections mégascopiques fixes ou animées" (373.378. 07/01/1907).

The Animated Photograph (1907-[1909])

Au début de l'année 1907, Charles Dupuis va se lancer dans une nouvelle aventure en reprenant, en mars, la direction de la société The Animated Photograph Company Limited (parfois désignée également comme La société de la Photographie Animée) fondée en 1906. Si l'entreprise fait appel à Charles Dupuis c'est bien sûr pour ses compétences et parce que la société ne semble pas aller au mieux :

L'Animated Photograph s'échange à 34. Là direction générale de cette Société vient d'être confiée à M. Ch. Dupuis, successivement chef du service commercial, ingénieur des usines de Vincennes et enfin sous-directeur des services cinématographiques des Etablissements Pathé (Compagnie générale des Phonographes, Cinématographes et Appareils de précision). M. Ch. Dupuis; qui a contribué dans une mesure appréciable à l'extension rapide et fructueuse des cinématographes Pathé, jusqu'en décembre dernier, apporte à l'Animated Photograph Company Limited le bénéfice de. ses nouvelles créations. Parmi ces dernières, il convient de remarquer, les bandes phono-cinématographiques, dont l'application peut seule être faite par l'Animated Photograph C° Limited, en raison de la découverte par cette dernière du mouvement continu dans les cinématographes, à l'encontre de tous autres appareils de projection animée. Il résultera de cette combinaison un appareil simple reproduisant à la fois le son et le mouvement.

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Le Capitaliste, 30e année, nº 12, Paris, 21 mars 1907, p. 191.

La société va cependant vite péricliter comme l'annonce l'article suivant :

La Société Animated Photograph n'a pas eu de destinées heureuses. Au commencement de 1907, une publicité adroitement faite avait permis de soutenir les cours, mais cette nouveauté photographique, qui n'était profitable qu'à quelques sociétés bien outillées, possédant des appareils coûteux et nécessaires à la reproduction des vues animées, et tombée bien vite dans l'oubli. Aujourd'hui ce titre a disparu de la cote et n'a plus de valeur.

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Journal des finances, paris, 25 janvier 1908, p. 92.

Au cours de cette période, Charles Dupuis déploie une grande activité de chercheur et dépose de nouveaux brevets : "Stéréoscopie animée par l'emploi d'une seule pellicule à petites images" (376.714. 10.04.1907), "Pellicule cinématographique avec images simples ou stéréoscopiques" (376.713. 10.04.1907), "Stéréoscopie animée par l'emploi d'une seule pellicule à petites images"  (376.714. 10.04.1907), "Cinématographe perfectionné" (CH43191A. 28.11.1907)...  

Société d'Exploitation des brevets Dupuis (1910-1914)

L'échec de la société The Animated Photograph Company conduisent Édouard et Charles Dupuis à fonder une société afin d'exploiter les brevets Dupuis. L'assemblée constitutive est prévue pour le samedi 11 juin, puis reportée au 6 juillet 1910 :

L'assemblée générale constitutive de la SOCIÉTÉ D'EXPLOITATION DES BREVETS DUPUIS (au capital de 500.000 francs) ayant pour objet l'exploitation d'inventions, etc., relatifs à la cinématographie, s'est tenue à Paris le 6 juillet 1910.

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L'Information photographique, 1910, p. 349.

Voici les éléments de la constitution de la société:

CONSTITUTIONS
Sté d’exploitation des Brevets Dupuis, au capital de 500.000 fr. divisé en 100 actions de 5.000 fr. dont 50 d’apport attribuées à MM. Dupuis qui reçoivent en outre 200 parts de fondateur. — Objet : L’exploitation, sous toutes formes, des inventions de MM. Dupuis, ainsi que tous autres prroduits, relatifs à la cinématographie en général. — Siège social à Paris, 11, rue Bleue. — Conseil; MM. A. Heymann, M. Grumbach, M. Kahn, L. Lévy et A. Reichenbach.— Statuts déposés chez M^e Verzier, notaire à Lyon, et extrait publié dans les « Affiches Parisiennes » du 21 juillet 1910.

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Cote de la Bourse et de la banque et le Messager de la Bourse réunis, Paris, 21 juillet 1910, p. 3.

Afin de conduire leurs affaire, Édouard et Charles Dupuis s'installent à Charenton (22, rue de la Cerisaie, puis 45, rue des Écoles).

Ce sont des années au cours desquelles, Édouard et et Charles, ensemble ou séparément, multiplient les brevets : "Procédé de fabrication de papier métallisé pour bandes cinématographiques" (Édouard et Charles: 419.670. 30.10.1909 et GB191023688A. 12.10.1910), "Appareil portatif pour la projection de vues fixes ou animées" (Charles: 457.965. 16.05.1913), "Procédé pour obtenir des projections lumineuses en salle éclairée" (Charles: 476.817. 02/09/1915)...

Société d'Exploitation des Brevets Dupuis (1910)	Société d'Exploitation des Brevets Dupuis (1912)

En novembre 1911, les héritiers de Lucien Prévost (1875-1911) vendent le fonds de commerce à la Société d'Exploitation des Brevets Dupuis :

Cessions de fonds
Suivant contrat du 10 novembre 1911, MM. les héritiers et représentants de M. Lucien PRÉVOST, en son vivant ingénieur constructeur, demeurant à Paris, 54, rue Philippe-de-Girard, ont vendu à la Société d'exploitation des Brevets DUPUIS le fonds de commerce de Mécanicien de précision et de fabrication de machines pour l'industrie ciniématographique qu'il exploitait à Paris, 54, rue Philippe-de-Girard.

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L'Information photographique, 1911, p. 475.

Les locaux parisiens vont désormais porter le nom de "Anciens Etablissements Lucien Prevost"

The Bioscope, 9 octobre 1913, p. p. XVI.

De leur côté, dans leurs ateliers à Charenton, les Dupuis présentent à la presse leurs nouveautés. Tel est le cas de la nouvelle invention dont parle le journaliste John Cher, en 1912, dans son article, "Paper Cinematograph Films".

Kinéclair. Brevets Dupuis (1913) Source: Centre National du Cinéma et de l'Image animée	Kinéclair. Le cinéma chez soi.

Leur Kinéclair est sans doute leur invention la plus connue. Des modifications interviennent au début de l'année 1914 :

Société d'exploitation des Brevets Dupuis.-Siège social à Paris, 11, rue Bleue.-Le capital social de 800.000 francs divisé en mille six cents actions de cinq cents francs se trouvait, à dater du 8 décembre 1913 divisé en huit mille actions de cent francs par l'échange d'une action de cinq cent francs contre cinq actions de cent francs. Les statuts on été modifiés en conséquence.

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L'Information financière, économique et politique, Paris, 6 janvier 1914, p. 5.

En 1919, la société envisage sa dissolution et liquidation

CONVOCATIONS
SOCIÉTÉ D'EXPLOITATION DES BREVETS DUPUIS
Société anonyme au capital de 800.000 fr.
Siège social: 11, rue Blueue, Paris.
Messieurs les actionnaires sont informés que l'assemblée générale extraordinaire du mercredi 29 janvier, n'ayant pu avoir lieu faute de quorum, une nouvelle assemblée est convoquée pour le samedi 8 mars, à 2 heures et demie, avec le même ordre du jour:
Rapport du conseil d'administration sur la situation de la Société.
Examen de projets relatifs à son développement.
Eventuellement, dissolution et liquidation.

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Bulletin des annonces légales obligatoires à la charges des sociétés financières, 3 mars 1919, p. 11.

Il semble que la société ait cessé d'exister quelques années plus tard. En tout état de cause, et ce depuis 1914, une affaire d'une autre dimension va occuper Charles Dupuis.

Pathé et l'aventure américaine (1914-[1919])

Alors qu'il est toujours impliqué dans la Société d'Exploitation des Brevets Dupuis, Charles Dupuis va accepter la proposition que lui fait Charles Pathé de prendre sous sa responsabilité la filiale américaine. Il quitte donc la France, avec sa famille, pour les États-Unis où il arrive le 19 août 1914. Ils vont résider à New Rochelle, dans la banlieue Nord de New York. La presse annonce ainsi le nouveau responsable :

CHARLES DUPUIS NOW A DIRECTOR OF PATHE.
Charles Dupuis, who for years has been connected with the French house of Pathe, and has been Charles Pathe's right hand confidential man, has been appointed a director on the board of both the Pathe American corporation of Pathe Freres, in Jersey City, N. J., and also the Pathe Exchange, Inc.
Mr. Dupuis' entire business experience has been spent with the house of Pathe, with the exception of a few years, during which he was engaged in exploiting certain inventions of his own in connection with the motion picture business. Mr. Dupuis was sent by Mr. Pathe to this country to assume charge of the technical end of the business which was formerly directed by Mr. Roussel. Mr. Dupuis' long and successful experience as a technician is a guarantee that the well known. Pathe standard of excellence will be maintained and even improved under his direction.

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The New York Clipper, New York, 16 janvier 1915, p. 13.

À l'occasion de la réception inopinée de Pearl White dans les bureaux de la succursale Pathé, on aperçoit Charles Dupuis.

"Recent Impromptu Reception to Miss Pearl White at the Pathé Studio."
The Moving Picture World, 30 janvier 1915, p. 695.

Si Louis Gasnier est le manager de la succursale, Charles Dupuis occupe les fonctions de vice-président et directeur technique :

Louis Gasnier Now at the Helm
Back in the rear are the large offices of Charles Dupuis and Louis Gasnier. Mr. Gasnier is managing director of Pathe Freres and Mr. Dupuis is vice-president and technical director. Mr. Dupuis spends most of his time at the Pathe Freres studio in New Jersey and is responsible for the technical excellence of the pictures produced there. Mr. Gasnier only recently returned from Italy and is in active charge of the producing end in this country.
Most important of all, of course, is the office of Charles G. Pathé, head of the international firm of Pathé Frères and undoubtedly the largest factor in the motion picture industry of the world.

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Motion Picture News, vol. 11, nº 14, 10 avril 1915, p. 36.

Peu après, ils vont recevoir la visite de Charles Pathé en personne :

PATHE SAILS FOR EUROPE WITH FAMILY
Charles G. Pathé, head of the international firm of Pathé Frères and the Pathé Exchanges, Inc., sailed for Europe on Saturday, May 8, accompanied by his wife and daughter. The officials of the Pathé company, including Vice-Président Charles Dupuis and General Manager Louis Gasnier, were at the pier to see him off.
At the time Mr. Pathé sailed the sinking of the Lusitania was fresh in the minds of all, but he was not dismayed. "My rooster is like the sea gull," said Mr. Pathé as he went aboard. "He can't sink".

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Motion Pictures News, vol. XI, nº 21, 29 mai 1915, p. 37. 

On retrouve l'ensemble des collaborateurs de la marque lors d'un dîner offert au Rector de New York : Charles Dupuis, Louis J. Gasnier, Robert. T. Furman...

" The Guests at the Pathe "$1,000,000 Elaine" Dinner at Rector's, New York."
Motion Picture News, 31 juillet 1915, p. 47.

C'est vers le milieu de l'année 1915 que les parents de Charles le rejoignent. Ils embarquent à Bordeaux, à bord du S.S. Rochambeau, le 1^er août et arrivent à New York, le 6 août 1915. Pour sa part, on retrouve Charles voyageant aux Bermudes en décembre 1915. À cette époque Charles est recensé à New York.

Et après... (1919-1957)

Les activités de Charles le conduisent à embarquer au Havre (à bord de la Touraine, 14 juin 1919) à destination de New York où il arrive le 23 juin 1919. Mais il habite alors à Fontenay-sous-bois tandis qu'Édouard Dupuis réside à Maisons Alfort (178 grande rue). En 1926, Edouard Hyacinthe Dupuis va déposer encore un brevet pour une "procédé d'émaillage ou de finition de vernis" (FR 621.178. 08/09/1926). En 1931, Charles Dupuis et Geneviève Lelarge résident toujours à Vincennes. Il décède à Nice, en 1957.

Sources

CHER John, "Paper Cinematograph Films", The Bioscope, 13 juin 1912, p. 809.

DE PRÉVAL Jitka, Camille Legrand. Un opérateur sur la route des Indes. 1895-1920, Paris; Riveneuve, 472 p.

LAURENT Hughes, "Souvenirs sur la maison Pathé Fre des années 1904-1906", Commission de Recherche Historique, 1949. CRH105-B4.

LAURENT H., "Le décor de cinéma et les décorateurs", Bulletin de l'AFITEC, 11^e année, nº 16, 1957.

SALMON Stéphanie, Pathé. À la conquête du cinéma 1896-1929, Paris, Tallandier, 2014, 638 p.

Remerciements

Archives Nationales de France.

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