JOLY-NORMANDIN

Historique

Joly et Normandin - qui ont réalisé quelques rares films - font appel au photographe Eugène Pirou, afin de tourner des vues pour leur cinématographe. Une part essentielle de la production entre [juin] et octobre 1896 peut lui être attribuée. À partir du mois d'octobre 1896, avec la réorganisation des services de Normandin, Grégoire Bagrachow, directeur du service " photographie ", est chargé, à son tour, de réaliser des vues animées. Le répertoire "Joly-Normandin" - en l'absence de catalogue commercial connu - est également constitué d'apports divers comme ceux de Léar ou Louis Vernet (vues algériennes).

Les vues Joly-Normandin trouvent leur unité dans leur format particulier (5 perforations par photogramme), même si cette perforation est également proposée par d'autres éditeurs ou revendeurs pour d'autres films.

Le  corpus des vues tournées pour le biophonographe - breveté en 1900 par Henri Joly - ne peut être établi que partiellement à partir des occurrences de projection (p. ex. Grenade), en l'absence de catalogue commercial identifié. En outre, les différents noms de marque (" biophonographe ", " biophone ") associés à ceux que les exploitants eux-mêmes donnent rendent délicates les tentatives d'identification. La liste qui suit doit donc être considérée comme une proposition soumise à évolution en fonction des recherches à venir.

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