el grimh

GRUPO DE REFLEXIÓN SOBRE EL MUNDO HISPÁNICO

LUXEMBOURG

Jean-Claude SEGUIN

1896

Les photographies animées de Jacques-Marie Bellwald (Echternach, Hall de l'hôtel des frères Straus, 18 et 20 octobre 1896)

Le photographe luxembourgeois organise, à Echternach, une séance de photographies animées en octobre :

bellwald jacques 1896 10 18 echternacher anzeiger
Echternacher Anzeiger, Echternach, 18 octobre 1896.
(reproduit dans ETRINGER, 1971: 16).

Les photographies animées de Jacques-Marie Bellwald (Luxembourg, Villa Louvigny, 22 octobre-[5] novembre 1896)

En provenance d'Echternach, le photographe Jacques-Marie Bellwald organise une projection de vues animées à la Villa Louvigny.

bellwald jacques 1896 lebende photographieen
L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, mardi 20 octobre 1896, p. 3.

Le Cinématographe de Jacques-Marie Bellwald (Luxembourg, Pensionnat Sainte-Sophie, 4 novembre 1896)

Le photographe Jacques-Marie Bellwald organise une projection de vues animées au Pensionnat Saint-Sophie :

Cinématographe. — Avant-hier soir M. Bellwald a donné une brillante représentation au pensionnat Sainte-Sophie.
 Hier soir, une autre représentation non moins intéressante avait lieu au Séminaire, où Mgr Koppes donnait lui-même les explications sur les nombreuses vues de la Terre sainte que M. Bellwald faisait défiler devant les séminaristes.
 On sait en effet que Mgr Koppes a visité il y a quelques années, Jérusalem et la Palestine.
Un certificat très flatteur a été remis à M. Bellwald par M. le Directeur du Séminaire.
M. Bellwald se rend aujourd’hui à Trêves où il est engagé par la direction de l'Eden-théâtre.


L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, vendredi 6 novembre 1896, p. 3.

Le Cinématographe de Jacques-Marie Bellwald (Luxembourg, Séminaire, 5 novembre 1896)

Le photographe Jacques-Marie Bellwald organise une projection de vues animées au Séminaire :

Cinématographe. — Avant-hier soir M. Bellwald a donné une brillante représentation au pensionnat Sainte-Sophie.
 Hier soir, une autre représentation non moins intéressante avait lieu au Séminaire, où Mgr Koppes donnait lui-même les explications sur les nombreuses vues de la Terre sainte que M. Bellwald faisait défiler devant les séminaristes.
 On sait en effet que Mgr Koppes a visité il y a quelques années, Jérusalem et la Palestine.
Un certificat très flatteur a été remis à M. Bellwald par M. le Directeur du Séminaire.
M. Bellwald se rend aujourd’hui à Trêves où il est engagé par la direction de l'Eden-théâtre.


L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, vendredi 6 novembre 1896, p. 3.

Le Cinématographe Joly de M. Amberg fils (Luxembourg, Café Métropole, 24 octobre-8 décembre 1896)

M. Amberg fils doit présenter des vues animées avec son cinématographe Joly :

Le Cinématographe — Nous apprenons que M. Amberg fils vint d’acquérir à Paris un de ces appareils qui ont révolutionné le monde photographique. Nous sommes certain que les curieuses expériences de photographies animées attireront le tout Luxembourg au café Métropole. Le cinématographe sera mis en mouvement probablement vers la fin de la semaine, à partir de 5 heures du soir. Ces lignes étaient écrites quand nous avons reçu de la part de M. Bellwald, photographe à Echternach, une réclame tendant à informer le public que de pareilles exhibitions auront lieu à la villa Louvigny, à partir de jeudi soir. Pour de plus amples renseignements voir aux annonces.


L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, mardi 20 octobre 1896, p. 2.

Finalement, la première a lieu le samedi soir au Café Métropole:

Le cinématographe — M. Amberg fils nous prie d’informer nos lecteurs qu’il commencera samedi soir, en son local de la Place d’Armes, Café Métropole, ses très curieuses et très intéressantes expériences de photographies animées. L’appareil qui fonctionnera chez lui a été tout récemment acheté à Paris, ce qui veut dire que tous les perfectionnements connus jusqu’à ce jour ont été introduits dans sa construction ; M. Amberg fils en a fait l’acquisition à l’exposition du théâtre et de la musique, et cet appareil était précisément le seul qui fut admis à cette exposition pour avoir répondu complètement à toutes les exigences du public. Il est merveilleux de finesse et de précision et les projections, à la lumière électrique, sont des merveilles de finesse et de netteté. La grandeur en est d’un mètre carré à peu près.


L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, vendredi 23 octobre 1896, p. 3.

luxembourg 1896 10 23 amberg
L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, vendredi 23 octobre 1896, p. 3.

Les séances se prolongent jusqu'en décembre :

Nous recommandons chaleureusement à nos lecteurs de ne pas oublier de faire une petite visite chez M. Amberg fils, qui vient d’apporter de Paris un phonographe des plus perfectionnés. Toute une salle peut assister aux productions et l’on n’a plus besoin de se servir des cornets acoustiques.
M. Amberg applique le phonographe au cinématographe et c’est ainsi que pendant l’entrée du Tzar par exemple, qu’il fait défiler devant nous sur la toile on entend les acclamations de la foule et l’exécution de l’hymne russe. Notons encore la sortie de l’église accompagné du cantique Noël d’Adam.
C'est absolument charmant et merveilleux.


L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, mardi 8 décembre 1896, p. 3.

Le cinématographe de M. Amberg (Casino, 12 novembre 1896)

M. Amberg offre des projections animées à l'occasion de la soirée organisée au Casino par le Cercle luxembourgeois d'amateurs photographes.

Au Casino. — Le Cercle luxembourgeois d’amateurs photographes a récolté hier soir une ample moisson de succès avec les projections photographiques et le cinématographe. La grande salle des fêtes du Casino était absolument comble et les retardataires ont dû grimper sur des bancs et des chaises pour que le cadre de l’écran destiné aux projections ne leur échappât pas entièrement. La salle était éclairée par une lampe électrique à arc et sa lumière blanche inondait de clarté l’essaim de jolies dames et demoiselles qui occupaient le milieu de la salle. Paf ! la lumière disparait dans un tour de main, tandis que l’écran s’éclaire doucement et qu’une immense série de vues photographiques défilent devant nos yeux émerveillés. Tantôt c’est un paysage pittoresque, tantôt le chœur d’une cathédrale ou le péristyle d’un bâtiment monumental. Soudain l’écran s’irise et d'es leurs délicatement nuancées se réunissent dans un bouquet charmant. Ensuite, la musique militaire exécute quelques morceaux et M. Amberg, fils, s’apprête à faire jouer son appareil. Dernièrement, nous avons donné une description complète du cinématographe nous n’avons donc plus â y revenir ; il suffit de constater que la projection des photographies animées, a amusé jeunes et vieux, et que chaque numéro a été applaudi et que tout le monde était enchanté de sa soirée. Félicitons donc chaleureusement M. le professer Emile d’Huart, qui, s’est véritablement dévoué, mais n’oublions pas non plus les membres de la société, qui tous, dans la mesure du possible ont contribué par leurs œuvres et leurs travaux â la réussite de la petite fête de famille.


L'Indépendance luxembourgeoise, Luxembourg, vendredi 13 novembre 1896, p. 3.

 

Contactos