Le Fantassin guignard

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Le Fantassin guignard

(Très comique)

Pitou n'a pas de chance. Une guigne noire le poursuit au régiment. Dès son arrivèe, il lui est impossible de trouver des vêtements à sa taille. Le capitaine passe une revue et la tenue de campagne est exigée ; au moment où son supérieur l'examine, Pitou se trouve transformé en tenue de treillis. Pitou est de garde. Sa guérite lui joue mille mauvais tours. Il aperçoit son colonel et veut présenter les armes. Son fusil se retourne et se change en balai.
Aussi le fantassin Guignard est-il constamment à la salle de police. Étendu sur les planches, il dort et ses rêves ne sont pas couleur de rose. Il se croit au tir. De chaque côté de la cible se sont rangés ses camarades Pitou tire un coup de feu ; sa maladresse est si grande que la file de gauche tombe. Il essaie un autre coup. C'est le tour de la file de droite. La cible alors s'avance, énorme, et le capitaine de Pitou, menaçant, troue le papier et apparaît. C'eest le Conseil de guerre. Pitou se défend de son mieux, mais il est condamné à être fusillé. Contre le mur de la caserne, le pauvre Pitou voit arriver avec désespoir ses derniers instants. Il mourra courageusement. Un commandement, et ses camarades le mettent en joue. Un autre, et Pitou roule à terre. C'est heureusement un cauchemar, car la porte de la salle de police s'ouvre et le caporal de garde réveille brusquement notre malheureux Guignard pour l'envoyer à la corvée de quartier.


Phono-ciné-gazette, Première Année, nº 13, 15 octobre 1905, p. 228.

et

GAU 1907

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1 Gaumont 1193  
2 n.c.  
3 20 m< 15/10/1905 96 m
4 [France]
 

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31/01/1906 FranceBourges, Salle des Fêtes The Stinson Bio Le Fantassin Guignard 

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