Chronophotographe (35 mm)

1897 10 chronophotographe 35 
source. antiq-photo

Chronophotographe (35 mm)

1 [Georges Demeny] Léopold Decaux
2 <22/10/1897  
3 France  
4 non breveté.  
→ Cet appareil est une adaptation au format 35 mm du chronophotographe (60 mm). On ignore si Georges Demeny a participé à son élaboration. Il est également connu son le nom de "modèle C".

1897. LE NOUVEAU CHRONOPHOTOGRAPHE G. DEMENŸ (petit modèle)

1 Le nouveau Chronophotographe G. Demenÿ (petit modèle) (novembre 1897)
2 1897 gaumont chronophotographe
Caméra réversible film 35 mm
source: CNC (AP-17-1281(1/9)

1898 01 chronophotographe 35
Le Comptoir Général de Photographie, notice nº 82, Le Nouveau Chronophotographe G. Demeny, janvier 1898.
source: antiq-photo
   
3 Description de l'appareil.
Le nouveau Chronophotographe G. Demenÿ est aussi maniable qu’un appareil ordinaire 13x18 et peut être aisément monté sur tout bon pied photographique, muni d’une clef au pas du Congrès. Il affecte la forme d’une boite rectangulaire dont l’une des grandes faces supporte l’objectif OA, alors que la face opposée peut s’ouvrir, et, après rabattement, laisser à nu tous les organes intérieurs de l’appareil.Pour la prise d’un motif, la bande pelliculaire devant être tenue scrupuleusement à l’abri de la lumière dans tout son parcours, l’appareil est muni, complémentairement, de deux magasins MS et MI, le premier renfermant la bobine alimentaire, c’est-à-dire la pellicule non impressionnée, la seconde contenant la bobine réceptrice sur laquelle vient s’enrouler la bande pelliculaire après avec reçu l’exposition nécessaire et suffisante.
En outre, dans le cas de la prise du motif, comme dans celui de la projection, lorsqu’on ne veut pas laisser la pellicule tomber librement en vrac dans un récipient quelconque, la face de l’appareil, supportant l’objectif, présente dans sa partie inférieure une petite boîte tronco-pyramidale débordante DE glissée dans les rainures, fixée par le verrou d’enclenchement L et dans laquelle se loge le mécanisme actionnant la bobine réceptrice du magasin MI.
En faisant face au motif, on trouve sur le petit côté droit de l’appareil, et à sa partie inférieure, une manivelle M, qui, à l’aide de pignons et de roues dentées, communique à la fois le mouvement à l’obturateur DO, formé par un plateau circulaire présentant un secteur évidé, et à la bobine réceptrice, chargée de produire l’entraînement de la bande pelliculaire, principe admis pour le Chronophotographe grand modèle, et qui a l’avantage primordial de ne laisser supporter aucun effort à la bande pelliculaire, lorsqu’elle passe sur le cylindre denté GD, par conséquent de la tenir dans les meilleurs conditions de conservation possible.
 La Mise au point, 1re année,  n° 1, novembre 1897. 
4 "Le nouveau chronophotographe G. Demenÿ, Petit Modèle de 35mm. Présenté par M. Gaumont à la séance du 5 novembre 1897", Bulletin de la Société Française de Photographie, 2e série, Tome XIII, nº 24, 1897, p. 592-596. 

1899. LE CHRONOPHOTOGRAPHE DE SALON

1 Chronophotographe de salon (janvier 1899)
Chronophotographe Projecteur (mars 1899)
The Demeny Chrono-Projector (janvier 1900)
The Model A Chrono (janvier 1901)
Chrono Projecteur Série Vb (1901)
Poste de Projection double (série Vb) (1901)
2 1899 gaumont chronophotographe salon 1901 gaumont poste projection doublePoste de projection double
(vues fixes et vues animées)
avec Chrono série VB
L. Gaumont, Tarif Général, nº 556, juillet 1902, p. 66. 
  1900 gaumont demeny chrono projector
The Optical Magic Lantern Journal, vol. II, nº 128, janvier 1900, vii.
1901 gaumont model A chrono 
The Showman, Londres, 5 janvier 1901, p. 2.
3

ORIGINE.-Le succès remporté par les Chronophotographes G. Demény sortant des ateliers L. GAUMONT et Cie semblait devoir être limité aux grandes exploitations. Il n'en a rien été. Ce succès a fortement remué au contraire les amateurs et les a mis en goût de faire eux-mêmes, et chez eux, des projections animées. Sur cette indication très nette, les ateliers de précision L. GAUMONT et Cie ont mis à l'étude et exécuté, parallèlement aux appareils déjà établis, un Chronophotographe de salon conforme au principe  des chronophotographes G. DEMÉNY, permettant non seulement la projection des scènes mouvementées, mais encore fournissant la possibilité d'employer toutes les bandes positives existantes et vendues sur le marché par l'emploi de la perforation à 4 trous, devenue universelle.

AVANTAGES.-En dehors des avantages nombreux, particulièrement afférents aux appareils du système G. DEMÉNY: conservation absolue des bandes, perforations de leurs bords restant intactes ; rapidité eet sûrété de la mise en place de la pellicule, le Chronophotographe de salon se distingue encore de ses aînés par d'autres avantages aussi nombreux qu'appréciables. D'abord et en tête son prix, relativement si minime, qu'il rend l'appareil parfaitement abordable pour toutes les bourses.
Ensuite:
1º La possibilité d'enrouler dans un magasin inférieu plus de 60 mètres de pelicule ou, à volonté, de la laisser tomber dans un panier, ou de faire passer des pellicules n'ayant pas de solution de continuité afin de faire repasser devant les spectateurs, sans arrêt, plusieurs le même sujet;
2º La sensibilité de ses organes qui obéissent, dans le moindre effort, à un mouvement très doux de la manivelle et qui, par cette douceur même, acquiert avec la plus grande facilité, une régularité absolue, et de plus, travaille sans produire le plus petit bruit, ce qui n'a pu encore être obtenu par aucun appareil similiaire;
3º La stabilité absolue de l'image projetée, du moment que l'on fait emploi de bandes prises avec un bon appareil;
4º La faculté d'employer à l'éclairage toutes les lanternes de projeciton du commerce;
5º L'impossibilité de voir l'appareil se dérégler;
6º La certitude que ses organes ne peuvent subir qu'une usure inappréciable, grâce au mouvement circulaire continu qui les anime;
7º La suppression complète de tous les dangers d'incendie.
8º La possibilité de faire marcher l'appareil à la main ou automatiquement à n'importe quelle vitesse sans risquer de détériorer les organes de l'appareil.


La Mise au Point, 3e année, nº 2, janvier 1899, p. 1.

1899. LE CHRONOPHOTOGRAPHE POUR PRISE DE VUES & PROJECTIONS (modèle 1899)

1 Chronophotographe pour prise de vues & projections (modèle 1899) (mars 1899)
Modèle D
2 1899 04 chronophotographe 35
Le Comptoir Général de Cinématographie, nº 136, Chronophotographe pour prise de vues et projection (modèle 1899), avril 1899, 16 p.
source: antiq-photo
 
3  

1900. LE CHRONO PROFESSIONNEL DE PRÉCISION (série VII)

1 Chrono professionnel de Précision (Série VII) (1900)
2 1900 gaumont chrono precision
Chrono professionnel  de Précision, Série VII
L. Gaumont, Tarif Général, nº 556, juillet 1902, p. 68.
 
3 Chrono professionnel de Précision, Série VII
Avec écran de sûreté automatique pour bandes de 35 millimètres à perforation universelle.
Cet appareil permettant le passage de longues bandes (100 à 600 mètres), convient aux Universités, Professionnels, Théâtres et présente les derniers perfectionnements obtenus jusqu'à ce jour.
Construit avec un bâti en fonte, il donne le minimum de scintillement.
La came a été calculée pour donner le maximum de rendement dans un temps très court.
Le disque obturateur t1·ès petit est en mica.
La fenêtre et le cadre porte-objectif se déplacent simultanément pour éviter le repérage des bandes.
Un disque muni d'écrans colorés permet d'obtenir des effets de couleur très intéressants.
Un écran de sûreté automatique perfectionné ne découvre la fenêtre que lorsque l'appareil a pris sa vitesse régulière.
L'entraînernent des cylindres dentés el de la bobine réceptrice est fait par une transmission à engrenages.
L'appareil peul être mû, soit à la main, soit au moteur.
L'objectif de projection, type A, monté sur l'appareil a 100 m/m de foyer et donne à 10 mètres une projection de 2 mètres sur 3 mètres.
Le Chrono de Précision série VIl est établi en deux modèles :
L'un, série VIIa, avec bras el bobines de 200 mètres avec boîtes protectrices et objectif de projection type A.
650 francs A
L'autre, série VII b, avec bras et bobines de 600 mètres sans boîtes protectrices et objectif de projection type A.
750 francs A.
L. Gaumont, Tarif Général, nº 556, juillet 1902, p. 68. 

1900. CHRONO DE POCHE

1 Le Chrono de Poche  
2 1900 gaumont chrono poche 02
L. Gaumont, Tarif Général, nº 556, juillet 1902, p. 66.
1900 gaumont chrono poche
Cinématographe d'amateurs
 3

CHRONO DE POCHE
Breveté S.G.D.G. en France et à l’Etranger
Pour Prise et Projection des Vues

Bien que nous fussions arrivés déjà par le Chronophotographe projecteur, à mettre à la portée des amateurs la prise des vues cinématographiques, nous avons, obéissant à l’idée de vulgarisation qui nous anime, voulu faire plus encore. C’est ainsi que nous venons de créer le Chrono de poche tout gainé en chagrin qui ne présente guère plus de volume qu’une boîte double de dominos.
A la fin du XIXème siècle et au seuil du XXème l’amateur le plus modeste peut donc se permettre couramment la photographie cinématographique, puisque les bandes pelliculaires employées ne coûtent que 3 fr. 50c. tout en donnant 500 images à la bande.
Dérivant du modèle originel des chronophotographes fabriqués dans nos ateliers de précision d’après les brevets de M. G. Demenÿ, le Chrono de poche s’affirmer, non seulement par les dimensions extrêmement réduites que nous venons de signaler, mais encore par des simplifications importantes dans son mécanisme. Il peut être commandé à la main ou automatiquement par un moteur à mouvement d’horlogerie.

DESCRIPTION
Le Chrono de poche automatique se compose de deux parties, le chrono proprement dit et le moteur à mouvement d’horlogerie. Ces deux parties peuvent être séparées ou accouplées facilement. Pour se faire, présenter la partie cylindrique du moteur, qui fait saillie, devant le logement de l’arbre de la manivelle. Si les deux pièces ne s’engagent pas facilement l’une dans l’autre, faire pivoter le chrono sur la saillie du moteur jusqu’à l’entrée parfaite ; cette opération est très simple et se fait instantanément.
Pour fixer le moteur au chrono, engager la manivelle dans le logement supérieur du moteur et tourner quelques tours, en poussant, pour forcer une vis intérieure à prendre dans l’écrou du chrono.
Cette même manivelle sert aussi à remonter le moteur et à faire fonctionner le chrono seul dans le cas de la commande à la main.
L’objectif est monté sur une planchette à encadrement. Pour retirer cette planchette, la glisser de droite à gauche et tirer à soi la partie qui vient d’être dégagée.
La face opposée à l’objectif forme un panneau mobile sur charnières pouvant s’ouvrir en soulevant en même temps les deux ressorts, haut et bas, qui assurent une fermeture automatique.
La porte ayant pivoté sur ses charnières on a devant soi les organes intérieurs de l’appareil. Ces organes peuvent se décomposer comme suit : le couloir, le mécanisme d’entraînement de la pellicule, l’obturateur, les bobines.
Le couloir. - Au-dessous de la broche supérieure destinée à recevoir la bobine portant la bande sensible, se trouve le couloir dans lequel doit être engagée la pellicule. Un volet FV, rappelé par un ressort, presse la pellicule dans ce couloir. Pour la commodité du chargement, on fait pivoter ce volet sur ces charnières pour amener son bec sous un petit ressort qui le maintient en position ouvert.
La platine du couloir et le volet FV sont percés d’une ouverture rectangulaire correspondant aux dimensions des images. Le couloir et le volet sont garnis de velours.
Mécanisme d’entraînement. - Ce mécanisme se compose d’un cylindre denté dont les dents pénètrent dans la perforation de la pellicule. (Dans aucun cas il ne faut toucher à la vis placée à l’extrémité de l’axe de ce cylindre sous peine de dérégler l’appareil).
Un compresseur C maintient en contact la pellicule sur le cylindre denté.
Le cylindre denté tournant d’une façon continue, si la pellicule en sortant du couloir passait directement dessus, elle n’aurait pas, devant la fenêtre, le temps d’arrêt nécessaire pour la prise de vue ou pour la projection. Ce résultat est obtenu en faisant réfléchir la pellicule sortant du couloir sous la came K, excentrée et tournant à une vitesse d’un tour par image. Tenir cette pièce très propre.
Cette came, dans son mouvement de rotation, augmente et diminue successivement la longueur du circuit de la pellicule comprise entre le couloir et le cylindre denté ; sa forme et ses dimensions étant calculées de façon que la diminution de cette longueur corresponde à celle entraînée par le cylindre, il en résulte, dans le couloir, un temps d’arrêt d’une durée égale à celle de la diminution du circuit.
La came a été construite de façon que le temps d’arrêt de la pellicule soit environ double du temps de marche, et sa forme est telle que que la traction qu’elle exerce sur toute la largeur de la pellicule soit progressive, afin d’éviter tout choc.
Obturateur. - L’obturateur est constitué par un disque de carton noir présentant un secteur évidé.
Ce disque, placé entre l’objectif et la fenêtre du couloir, tourne à raison d’un tour par image et il est calé de façon à présenter sa partie pleine entre l’objectif et la fenêtre pendant le déplacement de la pellicule ; le secteur évidé passant devant la pellicule au moment où elle est dans la période d’arrêt.
Le Chrono est livré avec deux disques obturateurs ; l’un à petite ouverture pour la prise des vues, l’autre pour la projection.
Pour changer un disque il suffit, après avoir enlevé la planchette de l’objectif, comme il a été dit plus haut, de retirer la rondelle en acier bleui qui maintient le disque en place.
Pour dégager cette rondelle, maintenir le disque, et la tourner de gauche à droite pour échapper la tête des vis.
Le réglage absolu des disques est assuré par un ergot monté sur la platine de l’axe de l’obturateur.
Les bobines. - Pour permettre le chargement en plein jour, la pellicule porte, à ses deux extrémités, une bande de papier noir également perforée.
Chaque bande sensible de 5 mètres ainsi préparée est roulée sur une bobine à joues métalliques parfaitement dressées et parallèles. Pour éviter les infiltrations de lumière entre la joue et la tranche de la bande, un ruban de molleton fait un tour complet. Enfin, la bobine complète est livrée dans une boîte en carton. Nous recommandons de ne sortir la bobine de sa boîte qu’au moment de s’en servir et de l’abriter du soleil.

Appareil simple, dans un étui en mouton doublé velours, avec manivelle, bobine réceptrice, objectif double rectilinéaire servant pour la prise des vues et la projection, disque obturateur de rechange, accompagné d’un support à 2 axes pour le tirage des positifs : 150 francs
Appareil automatique, dans un étui en mouton doublé velours, avec moteur à mouvement d’horlogerie, manivelle, bobine réceptrice, objectif double rectilinéaire servant pour la prise des vues et la projection, disque obturateur de rechange, accompagné d’un support à 2 axes pour le tirage des positifs : 225 francs
Moteur à mouvement d’horlogerie pouvant s’adapter à tut appareil simple : 75 francs.


La mise au point,  4e année, n°7, Juin 1900.

1900. CHRONO NÉGATIF DE PRÉCISION (série IIb)

1 Chrono négatif de précision Série IIb
2 1901 gaumont chrono nagatif precision 01
L. Gaumont, Tarif Général, nº 556, juillet 1902, p. 69.

1901 gaumont chrono nagatif precision
Gaumont modèle Chrono-Négatif
Source : Antiq Photo

  Chrono négatif de Précision
SÉRIE IIB
Pour prise de vues de 20 à 100 mètres de longueur et 35 millimètre de largeur (perforation universelle à 4 trous).
Destiné aux personnes voulant prendre des scènes locales particulières.
Le Chrono de Précision comprend : l'appareil avec sa manivelle.
Un objectif anastigmatique Zeiss monté sur sa planchette.
Deux magasins. Chambre noire chacune pour 100 mètres de pellicule.
Deux bobines axes.
Un viseur à chambre noire.
Un compteur· indiquant la longueur de bande exposée.
Une perforatrice permettant de repérer les reprises, on peut donc arrêter et repartir à plusieurs reprises.
Prix de l'appareil.......................................800  ".
Pied panoramique permettant d'embrasser tout l'horizon.
350     "
L. Gaumont, Tarif Général, nº 556, juillet 1902, p. 69.

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22/10/1897 [Lille]. Le Nord photographe (01/11/1897) Léon Gaumont Cinématographe Demeny
05/11/1897 Paris, Bulletin de la Société Française de Photographie (1897) Léon Gaumont Chronophotographe G. Demenÿ

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