- Détails
- Création : 25 mars 2015
- Mis à jour : 30 juillet 2023
- Publication : 25 mars 2015
QUÉBEC
Jean-Claude SEGUIN
Québec est la capitale de la province de Québec (Canada).
1896
Le Cinématographe Lumière de Louis Minier et Louis Pupier (37 rue Saint-Joseph, 30 septembre-[30] octobre 1896)
La presse annonce la prochaine installation du cinématographe Lumière de Louis Minier et Louis Pupier :
Prochainement
Le Cinématographe la plus grande merveille du siècle, la plus importante nouveauté des dernières expositions de Montréal et de Toronto, représentant des vues animées des différentes cités d'Europe.
Commençant mercredi, le 30 septembre, au No 37, rue St-Joseph, St-Roch, (anciennement Labyrinthe), à 5 beures. Admission : 10 centins.
Le propriétaire du cinématographe donnera, demain soir, à 8 heures, une séance privée à quelques invités et aux membres de la presse.
Voici quelques-unes des vues :
Mauvaises Herbes ; Barque ; L'Artillerie Espagnole ; Génie Espagnol ; Débarquement ; Baignade en mer ; Arroseur ; La Pêche ; Enfant et jouets ; Démolition d'un mur; Charge de cuirassiers ; Rue Regent, Londres ; Tableau ; Rocher de la Vierge à Biarritz ; Sortie de la Cathédrale de Cologne.
L'Événement, Québec, mardi 29 septembre 1896, p. 4.
La presse publie régulièrement des articles:
Une merveille
Le Cinématographe
Cet instrument, d'invention toute récente, dû au génie d'un français, M. Lumière, de Lyon, est encore inconnue à Québec. Avec le cinématographe, on donne la vie à la photographie, si nous pouvons nous exprimer ainsi. Les scènes de la vie réelle sont reproduites avec une fidélité qui tient du prodige, les personnages sont vivants,m on a saisi au vol les moindres détails du jeu des physionomies.
Vous pouvez voir cette merveille pour 10c à l'ancien Palais des Illusions rue St Joseph.
L'Électeur, Québec, mardi 6 octobre 1896, p. 4.
Parfois quelques vues sont annoncées:
Le Cinématographe
Ecrire, figurer, reproduire le mouvement sur la toile, sur le papier, etc., donner à l'écriture, à l'image le mouvement, voilà le "Cinématographe", voilà ce que l'on peut voir au numéro 37 de la rue St-Joseph, tous les jours de 2 h. 30 à 10 heures p.m.
Le Cinématographe vous fait voir la mer venant se briser en flots écumants au pied d'un rocher, le défilé d'une riche cavalcade à Buda Pesth en Autriche, une charge de cuirassiers à Longchamps, des baigneurs faisant des plongeons à Newport, un rameur qui se dirige d'un quai vers le large, des bébés qui s'amusent avec des jouets divers, etc., etc.
L'Événement, Québec, jeudi 15 octobre 1896, p. 4.
Quelques jours plus tard, le cinématographe change de local.
Le Cinématographe Lumière (Rue d'Auteuil/Bâtisse des Odd Fellows, 31->31 octobre 1896)
Le Cinématographe
Afin de procurer aux personnes de la partie haute de la ville l'avantage d'assister aux représentations du Cinématographe sans être obliées de descendre à St-Roch, on installera le Cinématographe samedi dans la bâtisse des Odd Fellows, rue d'Autueil.
Pas une personne ne devrait manquer cette dernière occasion de voir l'une des merveilles du siècle.
L'Électeur, Québec, samedi 31 octobre 1896, p. 4.
La revue Le Monde illustré publie, avec quelques jours de décalage, un article détaillé avec une liste importante de vues animées :
LE CINEMATOGRAPHE
Je ne viens pas faire ici une réclame, mais je tiens à attirer l'attention des lectrices du MONDE ILLUSTRÉ sur un spectacle qui peut amuser les enfants, les écoliers, les grandes personnes, et qui mérite d'être vu.
Depuis quelques semaines, nous avons à Québec le cinématographe, qui est exhibé devant salle comble. La vie, la rapidité du mouvement, la réalité qui se dégagent des photographies sont tout simplement du merveilleux, et il faut avoir vu pour croire.
Nous avons applaudi tour à tour aux scènes suivantes:
Le départ.
La dispute dans le jardin.
Démolition d'un mur.
Chaland.
Enfants et jouets.
Dans un bivouac de soldats espagnols.
Bébé à la pêche.
Cortège des dignitaires à Buda Pesth.
La rue Regent à Londres.
La barque quittant le port.
La baignade des nègres.
Mauvaises herbes.
Sortie de l'usine de M. Lumière, l'inventeur du cinématographe.
Cent figures sous un chapeau.
Sortie de la cathédrale de Cologne.
La mer, sur la côte d'Angleterre.
Rocher de la Vierge, à Biarritz.
Pêche aux sardines.
La partie d'écartée entre le père de l'inventeur et son gendre.
Les scènes de la vie maritime sont les mieux réussies. Elles son tellement naturelles que l'on croit entendre le bruit du ressac et les grondements de l'abîme. Les photographies militaires sont envelées et les chevaux admirablement faits.
Si, au lieu de nous donner des scènes du camp espagnol, l'inventeur nous avait présenté le soldat français, avec son allure vive, délurer, le succès aurait été doublé et le plaisir du spectateur plus complet.
On me dit que le cinématographe va passer quelques mois à Montréal. Allez passer une bonne heure à l'étudier, et vous m'en direz des nouvelles.
Faucher de Saint Maurice.
Le Monde illustré, Québec, samedi 5 décembre 1896, p. 6.
À cette date, Louis Pupier et Louis Minier sont déjà ailleurs. Ils ont déjà terminé leurs projections à Trois-Rivières et organisent des séances à Sherbrooke.
1897
Le Phantoscope (Ancien Palais de Crystal/37 rue St-Joseph, <27> janvier 1897)
Le Phantoscope s'installe dès le jeudi 28 janvier à l'ancien Palais de Crystal :
LE PHANTASCOPE
Les propriétaires du Phantoscope viennent de transporter leur instrument du rond à patiner l'Eclaireur à l'ancien Palais de Crystal, Nº 37 rue St-Joseph. Ce local est des plus confortables et trèse bien chauffé.
Le phantoscope un instrument beaucoup plus amélioré que le cinématographe et permet la représentation des vues en couleurs. Ouverture demain à 2 heures. Admission 10 centins.
L'Événement, Québec, mercredi 27 janvier 1897, p. 4.
Le Cinématographe Lumière (37, rue Saint-Joseph, [5]->5 juillet 1897)
Au début du mois de juillet, la presse annonce la prochaine installation d'un appareil cinématographique :
Cinématographe
Ce mystérieux appareil inventé par MM. Lumière de Lyon, France, est jusqu'ici resté sans rival.
Tous les autres ne sont que des pâles copies qui ne peuvent en aucune façon être comparées au Cinématographe, qui seul, donne des vues parfaites, saisissantes de netteté et de vérité.
Vues nouvelles et variées pour quelques séances seulement.
L'adresse sera donnée ici lundi.
Le Soleil, Québec, samedi 3 juillet 1897, p. 6.
C'est finalement au 37 rue Saint-Joseph que le cinématographe Lumière est installé :
Le Cinématographe
Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en leur disant que le véritable cinématographe français est installé rue St Joseph, Nº 37, presque en face des magasins de M. La liberté.
Vues nouvelles.
L'entrée n'est que de 10 centimes.
Tous les après midis et tous les soirs.
Le Soleil, Québec, mardi 6 juillet 1897, p. 4.
Le Cinématographe (130, rue Sain-Joseph, <9> juillet 1897)
Un cinématographe est annoncé au 130, rue Saint-Jospeh.
L'Événement, Québec, vendredi 9 juillet 1897, p. 4.
Un article publié le lendemain offre plusieurs informations :
Une découverte
S'il et une chose qui profondément étonne, c'est de voir ce que Ia science est parvenu à obtenir de la photographie.
Elles sont loin maintenant les photographies, pauvres ébauches incomplètes de Daguerre et de Niepce et eux-mêmes les inventeurs, combien étonnée seraient-ils d'être témoins des perfectionnements qu'a subis leur invention !
Sans contredit, la plus étonnante, la plus merveilleuse, celle dont les résultats incomparables font encore aujourd'hui l’étonnement et l’admiration de tout le monde, c'est celle du Cinématographe, l'instrument mystérieux qui donne la vie à ce qui est mort, la mobilité à ce qui est immobile, l'instrument qui fait passer sous les yeux des spectateurs les scènes les plus belles comme des plus variées du globe. Les personnages sont en grandeur naturelles. Ils marchent, parlent, boivent, agissent comme s'ils étalent devant vous : vous voyez l'eau couler, les soldats défiler, les voitures rouler, les cavaliers courir, etc, le tout reproduit avec une netteté et une vérité salissant, c'est tout simplement stupéfiant, car chaque personne et chaque chose est un portrait.
Combien il est regrettable que les siècles passés n’aient point eu à leur disposition semblable document ? Combien curieux, et de quelle valeur documentaire eut eu par exemple semblable invention lors des guerres de Napoléon.
Aujourd'hui, nos concitoyens ont l'heureuse chance d'avoir en ville un de ces appareils français, installé ici, pour quelques jours Qu'ils ne perdent point l'occasion d'aller le voir, rue St- Joseph, No. 130, quartier St-Roch. Nous sommes persuadés qu'ils partageront notre admiration et ne regretteront pas les 10 centins que leur coûtera la vue de pareille merveille.
Les vues sont changes toutes les semaines, et on en donne de nouvelles tous les jours de 7 1/2 hrs, p. m, à 10 hrs du soir.
Le Cinématographe est infiniment supérieur à toutes ses imitations.
L'Événement, Québec, samedi 10 juillet 1897, p. 4.
Le cinématographe (Rue de la Fabrique/Institut Canadien, <15> juillet 1897)
.Un cinématographe fonctionne à l'Institut Canadien :
A l'Institut Canadien
L'Administration du Cinématographe vient d'installer un nouvel appareil à la Haute Ville, Institut Canadien, rue de la Fabrique, l'appareil de la rue St Joseph, nº 130, continue également à fonctionner mais comme la salle n'était pas assez grande pour contenir tous les spectateurs qui viennent voir cette merveilleuse attraction, une autre installation devenait nécessaire.
Ce sont donc deux machines ete des vues différentes que l'on pourra voir toutes les après-midi de 3 h. p. m. à 6 h. et de 7 h. à 10 h. du soir.
Nous rappelons que le prix d'entrée n'est que de 10 centins.
Spectacle moral, honnête et instructif ayant reçu l'approbation du clergé.
Le Soleil, Québec, jeudi 15 juillet 1897, p. 4.
Le Kinétographe Edison (Salle Jacques-Cartier, 21-[28] juillet 1897)
Dans la salle Jacques-Cartier sont annoncées des projections animées avec un kinétographe :
A LA SALLE JACQUES-CARTIER
Nous attirons attention de nos lecteurs sur Ia grande exposition double par projection du Kinétographe Edi- son qui sera donnée à la salle Jacques-Cartier, à St-Roch demain soir, et qui se continuera pendant une semaine entière.
L'on pourra être témoin de la célèbre bataille des pugilistes Fitzsimmons et Corbett. Que personne ne manque cette occasion. Une fois qu'on a vu cette représentation, l'on s'empresse d'y retourner.
L'Événement, Québec, mardi 20 juillet 1897, p. 4.
Le Kinetograph (Casino, 11-18 octobre 1897)
Le kinetograph est annoncé au Casino à partir du lundi 11 octobre.
Quebec Morning Chronicle, Quebec, mardi 12 octobre 1897, p. 2.
Cette annonce identique est publiée pour la dernière fois dans ce même journal le 18 octobre.
Le Vériscope de Dan Stuart (Patinoir, 18-20 octobre1897)
En provenance de Sherbrooke, Dan Stuart présente son vériscope au Patinoir :
La grande bataille de ce soir
C'est ce soir, au Patinoir de la Grande Allée, que le Veriscope représentera la célèbre bataille de Carson City, entre James J. Corbett et Robert Fitzsimmons. Il y aura salle comble au Patinoir et le succès du Veriscope à New-York, Londres, Chicago, Milwaukee et des autres villes se répétera ici.
C'est une représentation on ne peut plus fidèle de la bataille. Les différents tableaux sont admirablement ressemblants. Les journaux des villes où ces représentations du Veriscope ont été données ne tarissent pas d'éloges. Prix, 50 cts, sièges réservés 75 cts.
Le Soleil, Québec, lundi 18 octobre 1897, p. 4.
Le Soleil, Québec, mercredi 20 octobre 1897, p. 4.
1898
L'Historiographe d'Henry de Grandsaignes d'Hauterives (Salle Jacques-Cartier, 7-9 avril 1898)
Henry de Grandsaignes d'Hauterives et sa mère Marie, Anne, Joséphine, Charlotte Tréouret de Kerstrat organisent des séances dans la salle Jacques-Cartier dans les premiers jours d'avril :
L'HISTORIOGRAPHE
Ce soir, vendredi, samedi, les 7, 8 et 9 avril, conférences avec projections animées. La vie, la passion, la mort, la résurrection de N. S. Jésus Christ, dans la salle Jacques Cartier.
Le vicomte d’Hauterive, petit neveu du célèbre Mirabeau, avocat à ia Cour d’Appel de Paris, licencié en droit, bachelier ès-lettres, fera revivre sous les yeux du public la vie et la mort de notre Sauveur.
Sa parole, si française et si persuasive, expliquera pendant Ies jours saints, les beaux tableaux composés pour les missions par les Frères de l École Chrétienne, et il ne doute pas qu’à Québec comme à Montréal et à Ottawa, il ne fasse salle comble.
Les bénéfices seront pour ies pauvres de la conférence N.D. d’Espérance, société St Vincent de Paul.
Le Soleil, Québec, jeudi 7 avril 1898, p. 6.
Une dernière annonce est publiée le surlendemain avec d'autres projections en perspective :
L’Historiographe
Ce soir, salle Jacques Cartier, dernière représentation des vues animées de la Passion de N. S.
Nous engageons le public d’assister en foule à ces représentations et nous leur promettons de bien vives émotions.
Aux vues de la Passion, des vues historiques, comiques et amusantes seront ajoutées.
Lundi, à 8 hrs, il y aura représentation à la salle de l’Union St Joseph de St Roch.
Le reste de la semaine à la salle Saint Pierre, St Sauveur. Nouvelle série de vues animées.
Le Soleil, Québec, samedi 9 avril 1898, p. 18.
L'Historiographe d'Henry de Grandsaignes d'Hauterives (Saint-Roch/salle de l'Union St Joseph, 11 avril 1898)
Henry de Grandsaignes d'Hauterives et sa mère Marie, Anne, Joséphine, Charlotte Tréouret de Kerstrat organisent, le lundi 11 avril, dans la salle de l'Union St Joseph de Saint-Roch, une séance de projections animées :
L’Historiographe
Ce soir, salle Jacques Cartier, dernière représentation des vues animées de la Passion de N. S.
Nous engageons le public d’assister en foule à ces représentations et nous leur promettons de bien vives émotions.
Aux vues de la Passion, des vues historiques, comiques et amusantes seront ajoutées.
Lundi, à 8 hrs, il y aura représentation à la salle de l’Union St Joseph de St Roch.
Le reste de la semaine à la salle Saint Pierre, St Sauveur. Nouvelle série de vues animées.
Le Soleil, Québec, samedi 9 avril 1898, p. 18.
L'Historiographe d'Henry de Grandsaignes d'Hauterives (Saint-Sauveur/Salle Saint-Pierre, 12-[16] avril 1898)
Henry de Grandsaignes d'Hauterives et sa mère Marie, Anne, Joséphine, Charlotte Tréouret de Kerstrat organisent, dans la salle Saint-Sauveur, des séances de projections animées :
Historiographe
Salle St Pierre, St Sauveur.
Ce soir à 8 heures, demain à 4 h. et 8 h., nouvelles représentations des vues animées de la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et des principaux faits historiques de la Révolution Française, de Napoleón 1er, de la guerre Franco-Prussienne. On ne peut pas aller à domicile pour faire jouir le public de ces représentations qui au dire de ceux qui les ont vues sont impayables. On veut que tout le public en profite et les prix seront à la portée de toutes les bourses: 15 cts et 10 cts pour les enfants. Ceux qui nen seront pas satisfaits de ce qu'il verront, nous leur remettront leur argent. Rendez-vous-y en foule afin de ne pas regretter de n'y être allés. Vous faites une bonne oeuvre en même temps, c'est pour les pauvres de la St Vincent de Paul.
Le Soleil, Québec, vendredi 15 avril 1898, p. 6.
L'Historiographe d'Henry de Grandsaignes d'Hauterives (Rue d'Youville/Salle de l'orphelinat, 21-22 avril 1898)
Henry de Grandsaignes d'Hauterives et sa mère Marie, Anne, Joséphine, Charlotte Tréouret de Kerstrat organisent des séances de projections animées dans la salle de l'orphelinat :
Séance au profit de l'Ouvroir des Orphelins de la Charité
Jeudi 21, Vendredi 22 avril 1898, à 8 h. du soir.
HISTORIOGRAPHE
Des séances au profit de l'ouvroir des orphelins de la charité, auront lieu à la salle de l'orphelinat, rue d'Youville (des Glasis) jeudi le 21 et vendredi le 22 avril, à 8 heures du soir.
Vues animées représentant d'une façon merveilleuse et incomparable, la Vie, la Passion, la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Les grands faits de l'histoire vivants devant le public.
La mort et le temps vaincus par la science.
Ces séances présentées à Mgr Bruchési, archevêque de Montréal, ont reçu son approbation et sa bénédiction, ainsi que celles de tout le clergé de Montréal et d'Ottawa et des principaux chefs d'Instruction de ces deux villes. Ces séances ont reçu en outre l'accueil le plus flatteur de leurs excellences lord et lady Aberdeen qui ont présentés des merveilleuses vues animées en leur Palais de Rideau Hall, à Ottawa, aux enfants des Sunday Schools.
Les RR. PP. Valiquette, ancien curé de St-Sauveur, le P. Désy, curé de l'Immaculée Conception de Montréal, le P. Rondot, le P. Knapp, dominicain, et M. le curé Chs Beaublen, ont écrit au vicomte d'Hauterive des appréc iations qui se résument ainsi:
"Sans hésitation nous disons que vous donnez un spectacle où la piété, l'amour de l'art, le beoin de récréation, trouvent un aliment pur et sain.
L'historiographe n'est plus que pour quelques jours à Québec, aussi nous ne saurions trop vous recommander d'assister à ces merveilleuses et uniques séances.
Prix des places à la portée de tous. Sièges réservés, 35 cts. Admission générale, 25 et 15 cts, enfants 10 cts.
Les billets seront en vente chez M. Bélaud, Faubourg St-Jean, chez MM. Pruneau et Kirouac et chez M. Filteau.
L'Événement, Québec, mardi 19 avril 1898, p. 8.
L'Historiographe d'Henry de Grandsaignes d'Hauterives (Académie de Musique, 29 avril-8 mai 1898)
Henry de Grandsaignes d'Hauterives et sa mère Marie, Anne, Joséphine, Charlotte Tréouret de Kerstrat organisent des séances de projections animées à l'Académie de Musique.
Le Soleil, Québec, lundi 25 avril 1898, p. 6.
Une dernière séance a lieu le dimanche 8 mai :
A l'Académie de Musique
M. d'Hauterive donnera une dernière représentation dimanche soir 8 mai
Nous rappelons au public que la collection des tableaux présentés par l'historiographe est très considérable et variée à l'infini, ce qui permet aux personnes charitables d’assister à plusieurs séances avec un intérêt toujours nouveau. De plus l’historiographe a cet avantage sur le cinématographe que les vibrations sont presque nulles, les images claires, vivantes et merveilleusement composées.
Les vues historiques nous rappellent des épisodes poignants de la guerre de 1870 qui font vibrer de patriotisme.
La reconstitution de la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ est plus merveilleuse encore et donne une impression de grandeur et de majesté religieuse.
M. d'Hauterive prend soin de donner toutes les explications voulues à mesure que les tableaux vivent et se déploient sous les yeux des spectateurs.
Les billets se vendent chez MM. Pruneau & Kirouac. Prix 25 cts.
Le Courrier du Canada, Québec, mercredi 4 mai 1898, p. 4.
Le Cinématographe Américain (Théâtre Casino, 13->13 novembre 1898)
Au théâtre Casino, une troupe de vaudeville et ses 18 artistes donnent des représentations avec, en complément, des projections du cinématographe américain du Musée d'Eden de New York.
L'Événement, Québec, samedi 12 novembre 1898, p. 8.