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- Última actualización: 27 Mayo 2024
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Giuseppe FILIPPI
(Montanera, 1864-Sangano, 1956)
Jean-Claude SEGUIN
Yolanda SUEIRO VILLANUEVA
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Giacomo Filippi
- épouse Maria Zavattero ([1834]-[1868]). Descendance :
- enfant
- enfant
- enfant
- enfant
- Giuseppe Filippi (Montanera, 25/11/1864-Sargano, 03/06/1956)
- épouse (1888) Maria Adelaide Gazzera (Benevagienna ([1871])-Benevagienna, 19/02/1899). Descendance :
- Giacomo Clito Filippi (Chiasso, 04/07/1894-Turin, 25/05/1976) épouse Marta [Esters]. Descendance:
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- Rita Filippi.
- Guido Filippi.
- Maria Celeste Stella Filippi (Benevagienna, 10/02/1899-).
- épouse Benvenuta Bertazzoli (Italia, [1879]-Porto Alegre, 16/04/1905)
- épouse (Turin, 04/05/1915) Matilde Maria Pessione.
- épouse (1888) Maria Adelaide Gazzera (Benevagienna ([1871])-Benevagienna, 19/02/1899). Descendance :
- Domingos Filippi
- épouse Giulia Bertolino.
Giuseppina Coccá Filippi (presse brésilienne)
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Outre ses activités agricoles, la famille exploite une auberge qui peut accueillir les voyageurs et leur monture grâce à son écurie. Giuseppe Filippi, qui n'a que quatre ans au décès de sa mère, va poursuivre ses études au Séminaire Vescovile de Mondovi:
Giuseppe Filippi all’età di otto anni non frequenta più il catechismo, in quanto è stato avviato agli studi sacerdotali presso il Seminario Vescovile di Mondovì.
Source: PASQUERO.
À dix-neuf ans, il arrête ses études et s'engage comme officier de poste à Cuneo. Il épouse, en 1888, Maria Adelaide Gazzera dont il a un premier enfant, Giacomo Clito Filippi, né en 1894 dans le Tessin ce qui semble indiquer qu'il réside alors en Suisse. À la naissance de sa fille Maria Celeste, il vit non loin de Cuneo avant d'intégrer la Poste de Milan où il aurait fait la rencontre de Giuseppe Verdi. Son intérêt pour la photographie expliquerait sa rencontre avec Vittorio Calcina, vers 1895.
Le Cinématographe Lumière en Italie (août 1896-1898)
La concession de Vittorio Calcina (août 1896-[mars] 1897)
Les débuts de Giuseppe Filippi avec le cinématographe Lumière restent assez difficiles à préciser. Nous savons que Vittorio Calcina est bien en contact avec la maison de Monplaisir dès le mois de décembre 1895 puisque des courriers sont échangés. Une première lettre, en date du 12 décembre 1895, a trait à un cliché du cinématographe destiné au journal Il Progresso de Turin. La seconde lettre, de janvier 1896 a le même objet. Ces échanges laissent à penser que Calcina a déjà noué des rapports qui le conduiront à devenir l'un des concessionnaires pour l'Italie de la maison Lumière. En revanche, dans cette même correspondance commerciale, le nom de Giuseppe Filippi ne figure pas. La deuxième source est constituée par la correspondance "Pierre Chapuis", jeune opérateur, qui offre un éclairage "à chaud" sur le poste de Milan et permet de connaître un peu mieux son fonctionnement. Ce corpus de quatre lettres permet de connaître le parcours d'une des équipes Lumière du Nord de l'Italie. Le concessionnaire -explicitement nommé dans la seconde lettre (Milan, 25 septembre 1896)- est décrit comme "gentil et rigolo, toujours quelque blague à dire et ses affaires marchent bien" et qui "avait été fatigué et était parti à Turin vers sa famille". Dans la première lettre (Venise, 6 août 1896), il est également question d'un associé -qu'il désigne aussi comme le "sous conc."-, dont il tait le nom, mais précise : "le fils de son associé, qui est un juif aussi, il voulait faire le malin, il avait 23 ans et il voulait faire marcher le chef de poste qui en a 4 de plus." Qui est cet associé ? En tout cas, ça n'est pas Giuseppe Filippi qui n'a qu'un enfant en bas âge. Le responsable du poste est M. Genty dont on connaît l'existence grâce à un court article publié dans la presse vénitienne :
Il Cinematografo-Ci al comunica che nella prossima settimana i proprietari del Cinematografo, che attira sempre un gran numero di persone, concederanno una serata a beneficio della Biblioteca educativa del popolo.
Noi non possiamo che altamente lodare il sig. Figarelli direttore e il distinto operatore M. Genty, che all'amore dell'arte e della scienza uniscono altresi la generosità dell'animo.
Gazzetta di Venezia, Venise, vendredi 7 août 1896, p. 3.
Il est également présent dans la quatrième lettre (Turin, 5 décembre 1897) de Pierre Chapuis. En revanche le "sig." Figarelli désigné comme "direttore" ne nous est pas connu. Dans cette correspondance, on trouve également "l'ingénieur de la maison Lumière" Charles Moisson qui "est venu pour cinématographier différentes choses" (troisième lettre, Milan, 12 octobre 1896) et "le directeur du cinémato" Alexandre Promio. Rien n'autorise à penser que Giuseppe Filippi ait fait partie de cette première équipe. Ce dernier évoque bien un séjour à Lyon, en 1896, où il aurait été accompagné par Vittorio Calcina :
Chi scrive la presente ebbe in consegna nel 1896, a Monplaisir, presso Lione, sede dello stabilimento Lumière, il piccolo apparecchio che serviva da ripresa, stampa e proiezione. Rimasi qualche giorno a Monplaisir per impratichirmi, e per assistere alla ripresa di due o tre film di diciassette metri. Oltre agli accessori ricevei in consegna dodici pellicole per la prima presentazione in Italia. Ero accompagnato da Vittorio Calcina, rappresentante dei Lumière per il nostro Paese. Anche il Calcina ricevé un apparecchio, ma con l'incarico della presentazione a Torino, ciò che egli fece subito in un locale di Via Po.
E. Ferdinando Palmieri, "Cinema. Dalla baracca alla sala", Roberti Leydi, La piazza, Milan, 1959, p. 129.
Il semble qu'il faille situer ce séjour au cours de l'été 1896, alors que le succès du cinématographe nécessite la formation de nouveaux opérateurs pour renouveler les postes en place. Les activités cinématographiques de Giuseppe Filippi entre mars et septembre 1896 n'ont pas laissé, semble-t-il, de traces. Dans des souvenirs tardifs, il indique :
Io cominciai da Milano, precisamente dal Teatro Milanese dove trionfava Edoardo Ferravilla.
E. Ferdinando Palmieri, "Cinema. Dalla baracca alla sala", Roberti Leydi, La piazza, Milan, 1959, p. 129.
Cela reste assez vague puisque le cinématographe Lumière fonctionne à plusieurs reprises au cours de l'année : 30 mars->13 juin et [3] septembre-31 octobre 1896. C'est probablement vers la fin du mois d'août qu'il faut situer les débuts de Giuseppe Filippi. Vittorio Calcina, toujours concessionnaire, dispose d'une nouvelle équipe composée de Giuseppe Filippi et Albert Cosnefroy dont on peut attester la présence à Bologne (août-septembre), à Mantoue (septembre), à Parme (septembre)...
Teatro Reinach, Cinematografo Lumière, Parme, 10 septembre 1896.
Les deux hommes vont ainsi faire équipe pendant quelques mois et présentent le cinématographe dans plusieurs villes : Trévise (novembre 1896), Vittorio Veneto (novembere), Udine (novembre), Reggio d'Émilie (novembre), Bologne (décembre), Pesaro (janvier 1897), Sienne (février), Florence (février-mars 1897)...
Reale Cinematografo Lumière (avril 1897-1898)
C'est au printemps 1897 que Giuseppe Filippi, après la fin de la collaboration avec Vittorio Calcina, entame une exploitation personnelle du cinématographe, accompagné pour quelques temps encore d'Albert Cosnefroy. Il continue de sillonner l'Italie et diffuse désormais un prospectus où figure la liste des films Lumière dont il dispose et les lieux où le cinématographe Lumière a été présenté en Italie, sans que cela signifie pour autant qu'il y ait pris part.
Fotografia animata col real cinematografo Fratelli Lumière di Lione. 35 x 16,6 cm (recto-verso). > avril 1897. Source: Biblioteca Federiciana di Fano |
L'une des toutes premières villes où Giuseppe Filippi se présente seul est Lucques, en avril 1897, où il va tourner, de façon signicative I ciclisti di Lucca sulle mura. Il se rend ensuite à Padoue (mai)... Il a revendiqué, par ailleurs, le tournage des Bains de Diane:
In quegli stessi giorni fu da me girato il primo film italiano, una scena sportiva che intitolai ll bagno di Diana.
E. Ferdinando Palmieri, "Cinema. Dalla baracca alla sala", Roberti Leydi, La piazza, Milan, 1959, p. 129.
L'existence de deux versions des Bains de Diane a conduit à lui attribuer celle tournée en 1896 -alors qu'il est très peu probable qu'il soit alors en mesure de le faire - et due, semble-t-il, à Charles Moisson. Il est donc plus cohérent de penser que Giuseppe Filippi est l'auteur de la vue prise en juillet 1897:
Il "bagno di Diana, cinematografato.
Al Diana, il ritrovo preferito di quanti sanno nuotare, non hanno tempo e modo di scappare al mare, e non hanno voglia di andare nel Naviglio, oggi, alle 13 30, avremo una novità interessante. Il signor Lumière "cinematograferà" il bagno animato dei suoi più abili nuotatori e saltatori. Le signore -che certo accoglieranno numerose l'invito di quel simpatico Nettuno che è il direttore Chierichetti -porteranno nella scena la nota gaia, popolando le ombrose sponde.
Corriere della Sera, Milan, dimanche 4 juillet 1897, p. 2.
De nombreuses étapes restent à préciser ou à compléter, mais on peut citer parmi bien d'autres: Savone (juillet), Bologne (octobre 1897), Fano (octobre-novembre), Spolète (décembre-janvier 1898)... On ne dispose que de peu d'informations sur l'année 1898, mais l'événement qui va bouleverser sa vie est la disparition de son épouse Maria Adelaide Gazzera (19 février 1899). Ce décès se produit alors que Giuseppe Filippi a déjà entrepris son premier voyage dans la Caraïbe.
Le premier voyage dans la Caraïbe (février 1899-janvier 1900)
Il entreprend un périple de quelques mois qui va le conduire dans la Caraïbe. Le Venezuela constitue - pour des raisons que l'on ignore - sa première escale. Il va y séjourner pendant plusieurs mois: Caracas (février-mars 1899), Carúpano (mai-juin), Río Caribe (juin)... Il arrive en juin à Trinidad où il va donner des représentations dans plusieurs villes: Port-of-Spain (juin-juillet 1899), San Fernando (juillet), Pricestown (juillet). On le retrouve aussi à Demerara (septembre) et au Suriname (septembre). On sait qu'il ne voyage pas seul puisqu'il est accompagné d'un membre de sa famille D. Filippi et de G[iacomo] Pratese, probablemente un músico italiano:
VERTROKKEN
Den 28n Sept., ss. St Domingue, naar Cayenne.
Passagiers: G. Filippi, D. Filippi, G. Patrese, Col Sawyer en Jean en 15 dekpassagiers.
De Surinamer, Zondag 1 October 1899, 3.
Peu après, il poursuit sa route vers la Guyane française (septembre 1899), la Martinique (novembre), Saint-Thomas (novembre-décembre) et Haïti où il arrive en décembre pour repartir en janvier 1900. Parmi les films qu'il présente on remarque la série La Vie et la Passion de Jésus-Christ :
Men verdrong zich als het ware om toegangskaartjes te koopen, daar ieder de lijdensgeschiedenis van Jezus op het doek zien wilde, hetwelk ook de moeite van het zien waard is. Vele dames waren door het tafereel zoo aangedaan, dat men haar dó zakdoek naar de oogen zag brengen...
Nieuwe Surinaamsche courant, 10 de septiembre de 1899, p. 2.
Une fois terminé son séjour à Haïti, Giuseppe Filippi et son épouse reviennent en Martinique:
Courrier Français
Le courrier français St-Laurent est arrivé sur notre rade avec les passagers suivants:
[...]
Pour Fort-de-France: M. et Mme Filippi, M. Lanfroi, M. et Mme Laprevote, M. et Mme Thomas, M. Barthel, Cinq caporaux, un caporal clairon, 12 fusilliers, 27 soldats.
Les Antilles, Saint-Pierre, mercredi 10 janvier 1900, p. 3.
Nous ignorons ce qu'il devient pendant presque un an et demi. Peut-être est-il revenu en Italie.
Retour en Italie ([1900]-1901)
Nous ne disposons pas d'informations relatives à Giuseppe Filippi entre le début de l'année 1900 et le mois de mars 1901. À cette date, il va tourner quelques vues au Vatican dont il gardé le souvenir:
Nel 1900 [sic], Anno Santo, ebbi modo di riprendere, in una galleria del Vaticano, Sua Santità Leone XIII in sedia gestatoria. Il giorno successivo, dopo aver passato la notte nella camera oscura del fotografo Federici, Piazza Rusticucci, proiettai la pellicola nella Cappella Sistina per desiderio dello stesso Pontefice.
E. Ferdinando Palmieri, "Cinema. Dalla baracca alla sala", Roberti Leydi, La piazza, Milan, 1959, p. 129-130.
C'est le photographe du Vatican, Francesco de Federicis qui est à l'origine du projet et avec lequel Giuseppe Filippi fait équipe.
F. de Federicis & Co, Léon XIII (c. 1900) |
Le souverain pontife n'en est pas à son premier essai puisqu'il a déjà été filmé en 1898.
Giuseppe Filippi s'installe a Cuneo en 1901 mais il n'obtient pas le même succès qu'il a obtenu par le passé. Dans un document conservé aux Archives de Cuneo, concernant un changement de résidence, on apprend que Filippi s'est installé à Cuneo en avril 1901, au 12 de la via Orti. On y apprend également qu'il s'est marié, en secondes noces, avec Benvenuta Bertazzoli de Milan et sa belle-mère Stefanina Maifredi. Giuseppe Filippi ne reste que peu de temps à Cuneo.
Le second voyage dans la Caraïbe (1901-1905)
Faut-il voir dans ces échecs la raison de son retour en Amérique ? Toujours est-il que dès septembre 1901, il semble compléter son périple caribéen. Les informations manquent pour savoir quels sont ses collaborateurs et s'ils ont changé au cours de ce seconde voyage. Les noms qui apparaissent sont ceux de Domingos Filippi, son frère, de Gattiglio Venerando, Domingos Mafra (secrétaire) et Cesare Genazzini (électricien) sans que l'on puisse affirmer qu'ils aient été présents tout au long du voyage. On retrouve Giuseppe Filippi, en particulier, sur les petites Antilles où il va séjourner plusieurs mois: Martinique (septembre-novembre 1901), Guadeloupe (novembre 1901-février 1902), Sainte-Lucie (février-avril 1902), Barbade (avril-mai 1902)... C'est alors qu'il se trouve sur cette île que se produit l'éruption de la montagne Pelée (8 mai) qui détruit totalement la ville de Saint-Pierre en Martinique:
Nel 1902 dalla vicina isola Barbados assiste al terribile maremoto e all'eruzione del vulcano Pelée nei quali perirono tutti i 30 mila abitanti di S. Pierre nella Martinica e spedisce per posta all'Illustration Française le prime fotografie del disastro.
Gazzetta sera, Turín, lundi 12 avril 1954.
De la Barbade, il revient dès l’annonce de l’éruption pour photographier la catastrophe. Contrairement à ce qui est parfois écrit, rien ne permet d'affirmer qu'il ait tourné des vues. Lors de sa tournée au Brésil, il présente de nombreuses vues fixes de l'événement tragique, il est parfois même question de vues animées, mais qui pourraient être également des vues provenant d'autres éditeurs tels que Edison, Méliès, Lubin ou Pathé. S'il manque sans doute quelques étapes, Giuseppe Filippi et ses collaborateurs se retrouvent à São Luís (Marahão) à partir du mois de juillet 1902. Ce séjour, qui dure jusqu'au 8 août, se fait sous le nom de "Companhia de Artes Bioscopo Inglez". On ignore le type d'appareil utilisé par Giueseppe Filippi, ni même s'il est susceptible de filmer. Le fait que ses projections combinent les vues fixes et les vues animées conduit parfois à une certaine confusion. Ainsi à São Luís, à l'occasion de la célébration du rattachement de l'état du Maranhão au Brésil, Filippi va photographier certains aspects de l'événement:
O 28 de Julho
A sessão solemne, com que a Officina dos Novos commemorou o 2.ª anniversario da sua fundação e as datas maranhenses que hoje se festejam, correu bellamente, assim como o banquete que se realisou no Hotel Central.
[...]
O sr. José Filippi tenciona tambem photographar a passeata em diversos lugares.
Pacotilha, Maranhão, 28 juillet 1902, p. 1.
Ces vues sont d'ailleurs projetées le soir même:
[...] Antes de dar comêço ao terceiro acto que foi de Bioscopio Inglez o sr. Filippi, fez descer um panno no qual havia a seguinte saudação:
"A Companhia d’Arte congratulando-se com o patriotico publico Maranhense, sauda-o pela data brilhante que hoje festeja."
O primeiro quadro exhibido foi o do grupo da Oficina dos Novos sendo secundado por tres retratos de brasileiros: Augusto Severo, João de Deus e Benjamin Constant.
As vistas animadas agradaram geralmente.
O Federalista, São Luis, [29] juillet 1902.
Comme on peut le lire, Giuseppe Filippi fait descendre l'écran pour présenter, tout d'abord, des vues fixes -le mot "quadro" est polysémique et signifie "tableau", tout aussi polysémique -, avant de présenter dans un deuxième temps les vues animées qui ont plu en général. Ici, encore, comme pour la Martinique, Filippi prend des photographies. Il continue ensuite sa route vers Fortaleza (août-septembre), puis João Pessoa (septembre), Recife (octobre-novembre)... Grâce à un article publié dans cette dernière ville, nous connaissons de nouvelles étapes de son voyage:
Vieram apresentar-nos suas despedidas, por terem de seguir para Maceió, os srs. J. Filippi, emprezario do Bioscope Inglez e Domingos Mafra, que na qualidade de secretario da empresa acompanha o primeiro.
De Maceió irá o Bioscope ser exposto na Bahia, voltanto d'ahi para Aracajù, donde se transportará para a Victoria e em seguida para o Rio de Janeiro.
Aos itinerantes boa viagem e magnificos proventos.
Diario de Pernambuco, Recife, samedi 8 novembre 1902, p. 1.
La question des vues fixes et leur nombre excessif donne lieu parfois à quelques critiques:
O biographo
O Sr. José Filippi, proprietario do novo biographo inglez, exhibiu-o ante-hontem mais uma vez ao publico.
As opiniões hontem eram accordes em que o Sr. José Filippi, deveras estafou a todos com vistas fixas em numero avultadissimo, com o que até certo ponto concordamos, visto como entendemos do mesmo modo que não offendendo ellas a vista, todavia provocam o somno.
Estado do Espirito Santo, Victoria, mardi 17 février 1903, p. 2.
Peu après, Giuseppe Filippi dispose de façon certaine d'un moyen de tourner des vues animées. Il se trouve alors à Victoria (Espirito Santo) et tourne le 15 et le 23 février, respectivement A regata da festa do Bomfim et Desfile da sociedade "Az de Copas" (Victoria, 23 février). Malheureusement, pour des raisons imprécises ces vues ne peuvent être projetées:
Quanto á representação dos quadros, em vista,nimadas [sic] reproduzindo as regatas do Bomfim e as passeiatas dos Clubs Carnavalescos, nos fez sciente o mesmo Sr. que, devido a engano no material recibido, não pode exhibil os sinão em vistas fixas.
Os esforços empregados pelo Sr. J. Filippi e a nitidez do trabalho mereciam melhor sorte.
Estado do Espirito Santo, Victoria, vendredi 6 mars 1903, p. 1.
Un nouvel article confirme que les seules vues présentées sont fixes et non pas animées :
O Sr. Filippi preparou, como já anunciámos, os quadros que representam as regatas e os festejos carnavalescos que tiveram logar nesta Capital.
Porem por motivos independentes da vontade do Sr. Filippi esses quadros serão fixos, visto terem ficado inutisadas as cópias photographicas que se acham em nosso poder, e á disposição das pessoas que as quizérem exhaminar, attestando o malogro esforço do perseverante artista.
Apezar dessa insuccesse é de esperar grande animação no espectaculo de hoje.
Estado do Espirito Santo, Victoria, samedi 7 mars 1903, p. 1.
Quelques qu'en soient les raisons, depuis son retour en Martinique, en septembre 1901, Giuseppe Filippi a pris de nombreuses photographies ("vues fixes"). En revanche, il existe bien des doutes - le terme "quadro" utilisé par la presse brésilienne est ambigu tout autant que son équivalent "tableau" - sur sa capacité à tourner effectivement des films et l'expérience tentée à Victoria semble bien indiqué que ses moyens sont alors fort limités.
À bord du "Cordoba", Giuseppe Filippi quitte Victoria, le 13 mars, en compagnie de Gattiglia Venerando, en direction de Rio de Janeiro:
Segui para o Rio de Janeiro, tendo deixado-nos seu cartão de despedida, o Sr. José Filippe, director da Companhia de Arte.
Agradecemos.
Estado do Espirito Santo, Victoria, vendredi 13 mars 1903, p. 2.
Alors que l'on aurait pu s'attendre à ce que Giuseppe Filippi organise des séances à Rio de Janeiro, la presse n'en fait nullement mention. Dans un autre entrefilet, il est également question des étapes de son voyage, dont São Paulo:
Embarcou para o Rio de Janeiro, onde dará alumas funcções seguindo depois para S. Paulo, a Companhia de arte e Bioscopio inglez, de que é director o sr. José Felipe.
Estado do Espirito Santo, Victoria, jueves 19 mars 1903, p. 2.
Son nom disparaît alors des journaux. En tout état de cause, les mois qui vont de mars à août 1903, marquent une rupture. Une indication brève semble montrer qu'il est effectivement passé à Rio de Janeiro:
POSTA RESTANTE.
[...]
ITALIA
José Filippi.
Correio da Manhã, Rio de Janeiro, lundi 7 décembre 1903, p. 2. (idem 27 décembre 1903, p. 5).
Faut-il alors situer son mariage avec sa deuxième épouse, Benvenuta Bertazzoli ? Là encore aucune information ne permet de renforcer une hypothèse plutôt qu'une autre.
Quelques mois plus tard, Giussepe Filippi, parcourt l'état du Paraná (Curitiba, Antonina, Paranaguá, Ponta Grossa, Morretes...) entre août 1903 et janvier 1904. L'occasion de tourner encore quelques vues cinématographique. On le retrouve ensuite à Florianopolis (état de Santa Catarina). Curieusement, à cette époque circule un autre cinématographe dont le nom "Companhia d'Arte e Bioscope Italo-Brazileira" est très voisin de celui de Guiseppe Filippi: "Companhia d'Arte e Bioscope Ingléz". Autre surprise, son collaborateur, Cesare Genazzini fait partie de l'équipe qui tourne avec cette dernière compagnie dont le responsable est Arlindo A. da Costa. Pour quel motif Genazzini a-t-il quitté Giuseppe Filippi ? Toujours est-il que dans les premiers jours de janvier 1904, depuis Belem, Da Costa porte plainte pour le vol de tout son matériel par Cesare Genazzini et Eugenio Caminati dont il donne les signalements suivants:
Os signaes dos criminoso são os seguintes:
Cesare Genazzini-Alto, magro, bigode comprido, claro, olhos azaes, de dentes pretos, cabellos castanhos grisalhos, com 40 annos, diz-se casado en Torino (Italia) com Emilia Genazzini.
Eugenio Caminati-Baixo, entroncado claro, olhos castanhos, bigode pequeno, dentes pretos, cabellos louros, com 24 annos mais ou menos.
Jornal de Recife, Pernambuco, samedi 9 avril 1904, p. 2.
Les deux complices qui circulent sous de faux noms (Daniel da Costa Bello et Arthur Badenberg), sont à la Barbade (15 janvier 1904) et semble organiser, dans la Caraibe, des séances cinématogaphiques avec le matériel soustrait à Arlindo A. da Costa. Giuseppe Filippi a-t-il eu connaissance de cette affaire que les journaux ont amplement relayée ? En tout état de cause, il tourne, en 1904 dans l'état de Rio Grande do Sul: Rio Grande, Pelotas, Porto Alegre... entre février et octobre, avec une interruption pour se rendre, semble-t-il, à Montevideo et Buenos Aires où il présente des essais de cinema sonore comme il l'évoque:
Sempre in qualità di primo pioniere del Cinema, emigrai in Sud America dove nel 1904 offrii in un teatro di Buenos Ayres un primo saggio, sia pure empirico, di cinematografia parlata, voglio dire, un film sincronizzato con un fonografo da me posto dietro lo schermo. Nel film il celebre canzonettista parigino Mayol eseguiva una canzonetta.
E. Ferdinando Palmieri, "Cinema. Dalla baracca alla sala", Roberti Leydi, La piazza, Milan, 1959, p. 130.
À Porto Alegre, où il est installé, il est rejoint, en novembre, par son épouse Nutina qui donne des cours de musique:
Nutina Filipi
Encontra-se nesta capital desde alguns dias a pianista Nutina Filipi, esposa do sr. José Filipi, proprietario do bioscopo inglez, e diplomada pelo conservatorio de Milão.
A Federação, Porto Alegre, vendredi 18 novembre 1904, p. 2.
Comment son épouse a-t-elle rejoint son époux et pour quelle raison ne l'a-t-elle pas fait avant ? Une nouvelle annonce, assez similaire, est publiée dans la presse en décembre et en janvier 1905:
Professora de piano e canto Nutina Filippi Bertazzoli, professora diplomada, lecciona piano e canto. Póde ser procurada á rua General Bento Martins, antiga do Arroio n. 92. B.
A Federação, Porto Alegre, jueves 22 décembre 1904, p. 3. (publié également plusieurs fois en décembre et en janvier 1905.)
On ne sait que peu de choses de Filippi, en 1905, même s'il donne encore quelques séances à Porto Alegre où son épouse disparaît brutalement en avril, frappée semble-t-il par le typhus:
Registro civil
Dia 16
[...]
Obitos [...] Nutina Felippe Bertassoli, da Italia, branca, casada, 26 annos.
A Federação, Porto Alegre, lundi 17 avril de 1905, p. 2.
La dernière information dont nous disposons datent du mois de novembre:
A "Patria"
O nosso collega do Intransigente dá a seguinte noticie duma homenagem que va ser prestada á officialidade da canhoneira Patria, no Río Grande.
[...]
Amanha, domingo, haverá ali uma sumptuosa batalha de flores, que se realisará na rua Marechal Floriano, entre Andrade Neves e General Netto.
A rua estará aformoseada e illuminada.
O desfilar do torneio será apanhado, photographicamente, pelo sr. J. Fiiippi [sic], e depois, reproduzido pelo seu bioscopo, em espectaculos no theatro Sete de Setembro.
Havera dois premios, 1º e 2º, a conte ir.
A Federação, Porto Alegre, samedi 25 novembre 1905, p. 2.
Les années 1906-1912
Cette période est sans doute la plus obscure dans l'existence de Giuseppe Filippi. Est-il resté ou est-il retourné à Porto Alegre peu après la fin de la Companhia d'Arte et Bioscope Ingléz ? Curieusement, en juin 1907, un "bioscopo lyrico" organise des représentations au Polytheama:
Bioscopo lyrico
Deve estar nesta capital em meades desde mez e estrear no Polytheama um bioscopo lyrico, de Filippi & Irmão.
Trata-se de um apparelho muito aperfeiçoado, que agradará ao nosso publico.
A Federação, Porto Alegre, viernes 7 de junio de 1907, p. 2.
Si nous savons que Domingos Filippi est le responsable de la "Fililppi & Irmão", peut-on réllement penser que Giuseppe est de l'aventure, dissimulé sous un improbable "Irmão" ? En tout cas son prénom n'apparait jamais:
Bioscopo lyrico
Chegou hoje, como noticiamos no paquete Roma, o sr. Domingos Filippi, proprietario e operador de um novo apparelho, o bioscopo lyrico.
A estrés será amanha, si fôr possivel, no Polytheama.
O espectaculo será annunciado.
A Federação, Porto Alegre, sábado 29 de junio de 1907, p. 3.
Les seules informations disponibles concernent les enfants, Clito et Maria Stella qui résident, jusqu'en 1909, à Ponte Chiasso (Côme), via Dante Alighieri, nº 15, chez la mère de la seconde épouse, Mainfredi Stefanina. Par la suite, Cito s'installe à Turin où il poursuit sans doute ses études et Maria Stella retourne chez ses grands-parents maternels à Benevagienna (Cuneo).
Directeur du salon Cinema Meridiana (avril 1912-[1917])
C'est avec Gastaldi que Giuseppe Filippi va inaugurer un nouveau local, le salon La Meridiana à Turin en 1912. La presse spécialisée consacre un article à cet événement:
Prossima apertura del "Cinema Meridiana"
Nei magnifici locali, occupati sino a poco tempo fa, dal rinomatissimo Ristorante della Meridiana, sarà inaugurato verso i primi giorni del p. v. mese d'Aprile, un aristocratico cinematografo di proprietà dei signori Gastaldi e Filippi, due esperti e noti cinematografisti.
La sala di proiezioni non è molto ampia, conterrà circa 250 posti a sedere e ad essa si accede da tre ambienti di aspetto distinto, per le diverse categorie di posti, il tutto arredato con lusso e buon gusto, illuminato sfarzosamente e munito di ogni comfort; per la stagione estiva, specialmente, funzioneranno potenti ventilatori ed aspiratori e vi sarà un grazioso giardinetto, nel cortile, perchè il pubblico possa godere un po’ di refrigerio.
Niun dubbio che questo cinematografo si acquisterà subito le rimpatie di una clientela eletta, e sarà frequentatissimo dalle famiglie; sia per l'eleganza dei locali, che pere i programmi che saranno scelti con molta cura e d'indole morale, fra la migliore produzione delle Case più ben quotate.
Così la nostra Torino, dove la cinematografia ebbe fin dal suo nascere largo sviluppo, si arricchirà quanto prima di un salone di prim'ordine, grazie all'iniziativa degli egregi proprietari, ai quali facciamo per intanto i nostri migliori auguri di successo, riserbandoci di riparlarne e più diffusamente, all'epoca dell'inaugurazione.
La Vita Cinematografica, Turin, 15 marzo 1912, p. 10.
L'inauguration a lieu finalement le 27 avril:
L'apertura del Cinema Meridiana ed il grande successo di Sant Arellina.
Con grandissimo concorso di pubblico, il 27 corrente, ha avuto luogo l'apertura di questo elegantissimo Cinema, che i Sigg. Gastaldi e Filippi han denominato della "Meridiana" a ricordo del celebre Ristorante dove conveniva, in altri tempi, a lieti simposi, la nobiltà Torinese e quella schiera dei migliori letterati ed artisti, da De-Amicis a Giacosa, dei quali rimane tuttora vivo il rimpianto Sie: transit gloria mundi ! tutto è ora cambiato ; ai fregi dorati -tetri e pesanti - è subentrato un semplice lavoro di strucco filettato in oro, che denota la semplice eleganza quale si addice ai moderni locali. La sala di forma rettangolare, munita di una comoda galleria in fondo, è illuminata da magnifici lampadari bronzati, dai mille riflessi abbaglianti ed il bellissimo quadro di proiezioni è contornato da un ricco panneggio di velluto cremisi che rompe lo sfondo delle pareti bianche...
La vita cinematografica, Turin, 30 avril 1912, p. 3.
Cinema Meridiana, Prossima apertura, Turin, 1912.
Les deux associés vont finalement se séparer peu après et la salle est reprise par la "Filippi et C.":
Il sig. Gastaldi non è più comproprietario del cinema della Meridiana in Torino, che verrà d'ora innanzi esercito dai sigg. Filippi e C.
La vita cinematografica, Turin, 31 mai 1912, p. 12.
Le salon est encore en activité en 1915:
Salone-Teatro Meridiana
In questo elegante salone debutterà oggi la Compagnia di Varietà Italo-Franco-Belgi con uno svariato spettacolo teatrale di grande attrazione specialmente adatto per famiglie. [...] quattro rappresentazioni giornaliere: alle ore 16, alle 18, alle 20,45 e alle 22,15. I prezzi saranno popolati.
La Stampa, Turin, samedi 3 juillet 1915, p. 5.
L'une des dernières mentions où Giuseppe Filippi figure comme responsable du salon date de 1917 alors qu'il participe à une souscription pour les refugiés de guerre:
La sottoscrizione municipale per i profughi
Prima lista
[...]
Giuseppe Filippi, Salone Merdiana [sic], 25.
La Stampa, Turin, 7 novembre 1917, p. 2.
Le dernier article est publié peu après:
TEATRO MERIDIANA (Galleria Geisser)
Oggi spettacoli continuati dalle ore 14 alle 23. Successo immenso della Comp. d'Operete Goltiano , di The Cifiero col suol cani ammaestrati e di The Walton, il celebre comico musicale.
La Stampa, Turin, dimanche 16 décembre 1917, p. 3.
La salon ne fait plus parler de lui pendant presque trois ans avant une nouvelle inauguration, en octobre 1920, alors que le local est désormais la propriété de la Société Anonyme Stefano Pittaluga:
È imminente l'apetura del CINEMA MERIDIANA
Il Cinema Meridiana, situato in una posizione centralissima, in Galleria Natta, meritava un'iniziativa che lo trasformasse, lo abbellisse, ne facesse un centro comodo per ogni categoria di pubblico. Tale iniziativa è in corso, per opera di una potente Società che ha la gestione di moltissimi locali in Italia e che farà del trasformato Meridiana con ricchi e interessanti programmi, un cinema degno dei suoi confratelli torinese.
La Stampa, Turin, dimanche 3 octobre 1920, p. 4.
Les années 1918-1956
Par la suite, on perd sa trace. On sait qu'il s'est rendu en Grande-Bretagne pour des questions liées au cinématographe, mais sans plus d'information. En provenance de Londres, il rentre à Turin en juin 1928. On le retrouve à Nice, à partir du 14 juillet 1930, où il dirige, semble-t-il, des salles de cinéma et de théâtre.
Giuseppe Filippi, Nice, 1934.
Photographie envoyée à son fils.
Reproduit dans Sangano. Giuseppe Filippi. Operatore Lumière. 1864-1956)
Il rentre définitivement en Italie, le 29 juin 1939, et s'établit à Sangano. Son décès est annoncé dans La Stampa sera du 4 juin 1956 (p. 14) où il figure comme "pioniere dei Cinematogr. Lumière"
Sources
ANGELINI V. et F. PUCCI, 1896-1914. Materiali per una storia del cinema delle origini, Turin, Studioforma Editore, 1981, 256 p.
BERNARDINI Aldo, Cinema itlaiano delle origini, Gli ambulanti, Gemona, La Cineteca del Friuli, 2001, p. 81-84
BOVANI Renato y Rosalila DEL PORRO, Il Gran Tour di Giuseppe Filippi in Toscana con il Cinématographe Lumière, Ghezzano, Felici Editore, 2007, 48 p.
PALMIERI E. Ferdinando , "Cinema. Dalla baracca alla sala", dans Roberti Leydi, La piazza, Milan, Collana del Gallo Grande, 1959, p. 121-136.
PASQUERO ANDRUETTO Maria Teresa (Maritè), "Sangano. Giuseppe Filippi. Operatore Lumière. 1864-1956).
3
1897
I ciclisti di Lucca sulle mura (Lucques, 17 avril)
Les Bains de Diane (Milan, 4 juillet)
Departure of an American steamer (Savone, [17-25 juillet])
1899
La animada vida social en el paseo El Paraiso (Caracas, 3 mars)
La salida de misa de San Francisco (Caracas, 5 mars)
L'Incendie de la Place Pétion (Port-au-Prince, 15 décembre)
1901
1902
Concurso de mascaras (Venise, < 22 de julio)
*A regata da festa do Bomfim (Victoria, 15 février)
*Desfile da sociedade "Az de Copas" (Victoria, 23 février)
1903
Grande prestito no centenario do duque de Caxias (Curitiba, 25 août)
O pic-nic da colonia italiana (Curitiba, 20 septembre)
A formatura militar na rua da Liberdade (Curitiba, 21 septembre)
A grande formatura militar (Curitiba, 23 septembre)
O desafio no Prado entre Wasistdas e Germania (Curitiba, 7 octobre)
1904
O grupo da estação da Central (Rio de Janeiro)
Vistas do Rio Grande (Rio Grande, février-mars)
Defesa da bandeira brasileira (avril)
A regata do gremio Tamandaré (Porto Alegre, 7 août)
Um passeio ciclístico ao arrabalde do Menino Deus (Porto Alegre, 14 août)
O préstito das escolas na Festa das árvores (Porto Alegre, 14 août)
A saída da igreja das Dores (Porto Alegre, 18 septembre)
O cortejo para Julio de Castilhos (Porto Alegre, 23 octobre)
1905
O desfilar do torneio (Porto Alegre, 25 novembre)
4
27/08-03/09/1896 | Italie | Bologne | Teatro Brunetti | Cinématographe Lumière | Conc. Calcina Albert Cosnefroy |
05-10/09/1896 | Italie | Mantoue | Théâtre Andreani | Cinématographe Lumière | Conc. Calcina Albert Cosnefroy |
12-16/09/1896 | Italie | Bologne | Teatro Brunetti | Cinématographe Lumière | Conc. Calcina Albert Cosnefroy |
<19>/09/1896 | Italie | Parme | Teatro Reinach | Cinématographe Lumière | Conc. Calcina Albert Cosnefroy |
10/1896 | Italie | Spezia | Politeama Nazionale | non confirmé | |
24/10/1896 | Italie | Vicenza | Teatro Comunale | non confirmé | |
[01]-[08]/11/1896 | Italie | Trévise | Politeama Garibaldi | Cinématographe Lumière | |
[10]-[11]/11/1896 | Italie | Vittorio Veneto | |||
12-18/11/1896 | Italie | Udine | Teatro Minerva | Cinématographe Lumière | Albert Cosnefroy |
21-25/11/1896 | Italie | Reggio d'Émilie | Politeama Ariosto | Cinématographe Lumière | Albert Cosnefroy |
11-20>/12/1896 | Italie | Bologne | Teatro del Corso | Cinématographe Lumière | Albert Cosnefroy |
03-04/01/1897 | Italie | Pesaro | Teatro Rossini | Reale Cinematografo Lumiere | |
24-27/01/1897 | Italie | Pise | Teatro Rossi | ||
29/01-13/02/1897 | Italie | Florence | Palazzi Pitti | Cinématographe Lumière | |
16-21/02/1897 | Italie | Sienne | Reggia Accademia dei Rozzi | Cinématographe Lumière | Albert Cosnefroy |
23/02->07/03/1897 | Italie | Florence | Palazzi Pitti | Cinématographe Lumière | |
13-17/03/1897 | Italie | Prato | Teatro Metastasio | ||
>14-21/03/1897 | Italie | Pistoia | Politeama Pistoiese | Cinématographe Lumière | |
05-11/04/1897 | Italie | Carrare | Politeama Verdi | non confirmé | |
08-09/04/1897 | Italie | Pise | Teatro Rossi | ||
<12-18/04/1897 | Italie | Lucques | Teatro Pantera | Reale Cinematografo Lumiere | seul |
22-29/04/1897 | Italie | Arezzo | Politeama Aretino | ||
<29/04-09/05/1897 | Italie | Padoue | Teatro Garibaldi | Reale Cinematografo Lumiere | seul |
02-[16]/06/1897 | Italie | Venise | Teatro Minerva | Cinematografo Lumière | doute |
06/1897 | Italie | Vérone | Teatro Ristori | ||
17-25/07/1897 | Italie | Savone | Politeama Garibaldi | Cinematografo Lumière | avec Cosnefroy |
< 09/10/1897 | Italie | Crémone | |||
<09>/10/1897 | Italie | Crema | Teatro | Cinematografo Lumière | seul |
10/1897 | Italie | Cesena | Teatro Giardino | ||
14-17/10/1897 | Italie | Bologne | Teatro del Corso | seul | |
27.28.31/10-01/11/1897 | Italie | Fano | Teatro della Fortuna | Reale Cinematografo Lumière | seul |
25-28/11/1897 | Italie | Arezzo | Politeama Aretino | ||
12/1897 | Italie | Acona | Teatro Vittorio Emanuele | ||
29/12/1897-09/01/1898 | Italie | Spolète | Teatro Caio Melisso | Reale Cinematografo Lumiere | seul |
04/04/1898 | Italie | Imola | |||
26/02-10/03/1899 | Venezuela | Caracas | Teatro Caracas | Cinématographe Lumière | |
<01-05/06/1899 | Venezuela | Carúpano | Cinématographe | ||
>06/06/1899 | Venezuela | Río Caribe | |||
23/06-06/07/1899 | Trinidad et Tobago | Port-of-Spain | Prince's Building | cinématographe Lumière | |
<15-15/07/1899 | Trinidad et Tobago | San Fernando | cinématographe Lumière | ||
18/07/1899 | Trinidad et Tobago | Princestown | cinématographe Lumière | ||
< 03/09/1899 | Demerara | Town Hall | cinématographe Lumière | ||
09/1899 | Berbice | cinématographe Lumière | |||
01-28/09/1899 | Suriname | Paramaribo | Thalia | cinématographe Lumière | |
≥ 28/09/1899 | Guyane française | Cayenne | cinématographe Lumière | ||
[11-22]/11/1899] | Martinique | Saint-Pierre | Théâtre | cinématographe Lumière | |
[23/11]-[06/12/1899] | Saint Thomas | cinématographe Lumière | |||
07/12/1899-07/01/1900 | Haïti | Port-au-Prince | cinématographe Lumière | ||
[09]/01/1900 | Martinique | Fort-de-France | |||
04/1901 | Italie | Cuneo | |||
28/09-12/10/1901 | Martinique | Fort-de-France | Hôtel des Paquebots | cinematógrafo | |
13/10-12/11/1901 | Martinique | Saint-Pierre | Théâtre | cinematógrafo | |
30/11/1901-30/01/1902 | Guadeloupe | Pointe-à-Pitre | Salon des Merveilles | cinématographe | |
30/01-27/02/1902] | Guadeloupe | Basse-Terre | cinématographe | ||
27/02-26/04/1902 | Sainte-Lucie | Castrie | |||
26/04-[21/05/1902] | Barbade | Bridgetown | Wilhelmina Hall | cinématographe | |
13/07-08/08/1902 | Brésil | São Luís | Theatro Sao Luis | bioscope inglez | |
17/08-08/09/1902 | Brésil | Fortaleza | Theatrinho Iracema | bioscope inglez | |
16/09/1902 | Brésil | Joao Pessoa | Teatro Santa Rosa | ||
12/10-05/11/1902 | Brésil | Recife | Theatro Santa Isabel | ||
08->08/11/1902 | Brésil | Maceió | Teatro Maceioense | ||
>08/12/1902->08/01/1903 | Brésil | Salvador | Polytheama Bahiano | ||
>08/01/1903- | Brésil | Aracaju | |||
12/02-<13/03/1903 | Brésil | Vitoria | Theatro Melpomene | bioscope inglez | |
>13/03-<23/08/1903 | Brésil | Rio de Janeiro | |||
>13/03-<23/08/1903 | Brésil | São Paulo | |||
>13/03-<23/08/1903 | Brésil | Guaratinguetá | |||
23/08-18/10/1903 | Brésil | Curitiba | Theatro Hauer | bioscope inglez | |
<11>/11/1903 | Brésil | Antonina | Theatro Thalma | ||
<23>/11/1903 | Brésil | Paranaguá | Theatro S. Celina | ||
05->05/12/1903 | Brésil | Ponta Grossa | |||
19-20/12/1903 | Brésil | Curitiba | Theatro Hauer | bioscope inglez | |
24/12/1903-03/01/1904 | Brésil | Curitiba | Parque da Exposição | bioscope inglez | |
>04/01/1904 | Brésil | Morretes | bioscope inglez | ||
>04/01/1904 | Brésil | Antonina | bioscope inglez | ||
16/01-[07]/02/1904 | Brésil | Florianopolis | Theatro Alvaro de Carvalho | bioscope inglez | |
24/02-20/03/1904 | Brésil | Rio Grande | Theatro Sete de Setembro | bioscope inglez | |
26/03-01/05/1904 | Brésil | Pelotas | Theatro 7 de Abril | bioscope inglez | |
05/1904 | *Uruguay | Montevideo | |||
05/1904 | *Argentine | Buenos Aires | |||
31/07-09/09/1904 | Brésil | Porto Alegre | Theatro São Pedro | bioscope inglez | |
11/09-/[10]/10/1904 | Brésil | Porto Alegre | Polytheama | bioscope inglez | |
*<07>/03/1905 | Brésil | Porto Alegre | |||
[29]/10-[25]/11/1905 | Brésil | Porto Alegre |