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Girolamo Tatulli, né ou résidant à Caltanissetta, dès son enfance, a été fasciné par le transformisme :

I don't know just exactly how I do, but it seems to come natural to me to "make faces." I have amused myself that way since I was a boy and since then I have kept on doing it to amuse myself - and make money.

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Vancouver daily Word, Vancouver, Thurday, 13 June 1912, p. 9

Il adopte le nom de scène Frizzo, probablement après la mort à Montevideo, en 1894, du très célèbre Enrico Longone "Frizzo". Il semble commencer sa carrière artistique au début des années 1900. La première information le concernant relève du fait divers. Alors qu'il est à Turin (décembre 1900), il rapte une mineure ce qui lui vaut quelques jours arrestation, en avril 1901, après un relaxe, le père de la jeune fille ayant retiré sa plainte ( (La Stampa, Turin, 14 avril 1901, p. 3). Dès ses débuts, il reste dans la lignée d'un Leopoldo Fregoli, le grand maître du transformisme. Sur sa manière de travailler, on ne sait pas grand-chose, à l'exception de très rares déclarations à la presse :

To know my characters thoroughly I go and live among them until their duties become absolutely natural to me, then I dress as they dress, go among them and if I can passe without arousing comment on their part, I know that I have copied them just the way I wanted to copy them.

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Vancouver daily Word, Vancouver, Thurday, 13 June 1912, p. 9

Pendant plusieurs années, il va limiter ses tournées à l'Italie ou à certains pays européens. Il est à Paris (1906), Londres, Saint-Pétersbourg, Lisbonne, Porto... Pendant pluiseurs années (1901-1905), il associe à son spectacle un appareil cinématographique baptisé Frizzograph (Frizzo-graph, Frizzograf) comme l'a fait dès 1897 son maître Fregoli. Avec sa femme Flora et son fils Enrico, il quitte le vieux continent, et embarque à Palerme, le 24 janvier 1912, à bord de l'Oceania, en direction de New York, pour une tournée de plusieurs années. Après avoir parcouru les États-Unis, il se rend au Canada, au Mexique, à Cuba, au Costa Rica, au Venezuela, au Guatemala, à Porto Rico ((El Eco de Santiago, Santiago de Compostela, 23 de diciembre de 1915, p. 2.))... Sur son retour, il s'arrête aux Canaries (janvier 1915). Alors qu'il n'est encore qu'un adolescent, Enrico seconde son père en réalisant des numéros d'illusionniste. À partir de 1915 et jusqu'en 1919, Frizzo déploie une intense activité en Espagne. On ne sait plus rien de lui après 1919.

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Frizzo dietro le quinte (Frizzo)

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